Max était exténué, il avait passé la journée à Sofia, il avait des rendez-vous pour la succession de la librairie de ses parents, disparut voilà quelques semaines maintenant. Le fait de revenir dans cette librairie l’avait replongé dans ses plus tendre souvenir d’adolescent, certes, il y passer que les vacances, mais que de souvenirs… et voilà que tout ses souvenir était terni par la mort de ses parents dans un accident de voiture en plein centre ville, quand un chauffard ivre avait grillé un feu rouge à vive allure et avait percuté la voiture de ses parents, elle fut projeter le long d’un mur où elle explosa et brula ne laissant aucune chance à ses occupants. Rien que d’y penser, Max en avait des frissons, il savait que ses parents étaient décédés sur le coup, mais le fait de savoir qu’il avait brulé vif dans la carcasse de la voiture, lui donnait des sueurs froides.

La journée avait commencé chez le notaire, pour l’ouverture du testament, qui lui appris qu’il était seul héritier de ses parents, ça il le savait déjà, compte tenu qu’il était fils unique, et que son oncle, le frère de son père, disparut quelques année auparavant, n’avait pas de femme, ni enfants et avait légué sa librairie à son frère. Ce fut donc sans surprise qu’il écouta le contenu du testament, l’informant qu’il hérité donc de la librairie, de l’appartement au dessus et de la fortune de ses parents.

Mais Max ne voulait pas de tout cela, il ne pourrait rentrer dans la librairie sans pensait à ses jours heureux avec ses parents, il ne pourrait pas non plus rentrer dans l’appartement, qui avait abrité tant de fête… Il avait donc décider de tout vendre, c’est pour cela qu’il avait passer une bonne partie de la journée à ramasser quelques affaires dans la librairie et dans l’appartement avant de faire le tour des agences immobilières afin de mettre la librairie et l’appartement en vente.

Après avoir réglé ses formalités, Max constata qu’il était presque dix-neuf heures, et qu’il était temps de rentré, retrouvé sa petite femme et l’Institut, car maintenant sa vie était là-bas avec Lily. Il repensa à la journée de la veille, où Jericho l’avait agressé à coup de livre et lui avait ouvert la paupière, il avait désormais un beau pansement que sa chère épouse lui avait appliqué après l’avoir soigné. Puis il se rappela les paroles du directeur, comme quoi il doutait de ses capacités magique, et qu’il devait le vouvoyer, alors qu’il avait fait leur étude ensemble, et surtout, Max était plus âgé que ce petit puceau qui faisait son petit chef, comme le disait si bien Jericho. Ah oui, Max en était sur, Nicolas était frustré de sa virginité, car comment expliqué qu’il soit aussi froid avec les gens, et surtout pourquoi en voulait-il à Max et avait subitement changé de ton quand il apprit qu’il était marié avec Lily ? Oui, Max était sur que son cher directeur n’avait jamais connu de fille et que c’était pour ça qu’il était comme ça.

Après avoir transplané devant les grilles de l’Institut, il rentra dans le château, il constata qu’il était dix-neuf heures dix, alors pas le temps d’aller dans ses quartiers faire un brun de toilette, alors il se rafraichi avec sa baguette avant de rentrer dans la grande salle où seul Nicolas était attablé et mangé comme un morphal.

-Un vrai gamin ! pensa Max, il ne sait même pas manger convenablement.

Il arriva à la table des professeurs et d’assit quelques chaises plus loin que le directeur.

-Bien le bonsoir Nicolas ! s’exclama Max en prenant la carte du menu, à voir ta tête ta journée n’a pas était très bonne !

Il regarda la carte et tapota sur la ligne zarzuella, aussitôt, le plat apparut devant lui. Il se servi un mélange de Manzana verde entrecoupé de téquila. Il en but une gorgée avant de se servir son plat. Tout lui rappeler son voyage de noces en Espagne avec sa Lily.

Lily ne vit pas la journée passer. Elle avait passé la journée à soigner les élèves qui affluaient dans l'infirmerie pour différentes raisons. Elle avait hâte de retrouver son mari le soir même dans la grande salle. Ce dernier s'était absenté pour la journée et elle avait donc passé ses moments de pauses en solitaire. Mais elle n'avait pas à se plaindre, la solitude ne l'embêtait pas. Elle finit un peu plus tôt que d'habitude ce qui lui permit d'aller dans son appart personnel.

Elle n'avait pas encore le droit d'habiter avec Max ce qui la rendait parfois triste car elle aimait dormir dans ses bras. Elle ne perdait pas espoir de pouvoir le retrouver complètement d'ici quelques jours.
Arrivée à ses appartements elle fit un brin de toilette et se recoiffa. Sa mèche avait encore frisé. Elle n'aimait guère se lisser les cheveux avec la magie, elle avait testé le matin même mais l'effet ne durait point longtemps. Heureusement elle s'était acheté un vrai fer à lisser!

Elle se lissa les cheveux et regarda sa montre, il était pas loin de 19h00. Enfin prête, elle quitta l'infirmerie pour rejoindre la grande salle après avoir troqué sa blouse d'infirmière contre une robe de sorcière gris perle et des escarpins.
Quand elle entra dans la grande salle elle repéra son doux mari qui lui aussi remarqua son arrivée. Elle le rejoignit et l'embrassa. Elle était heureuse de le retrouver. Elle regarda la carte du menu avec interrêt. Elle sourit en apperçevant le plat zarzuella, ce plat avait été leur plat de noce à elle et à Max. Voant que ce dernier l'avait pris, elle fit de même.

Elle mangea en observant Nicolas avec un petit air amusé. Visiblement il adorait les lasagnes! Son mari était trop occupé à boire et à manger pour parler avec elle. Elle se mit à manger avec appétit, perdue dans ses pensées.

Comme il l'avait prédit, la grande-salle commençait à se remplir. La faim était vraiment un bon moyen de rassemblement. Il avala une nouvelle bouchée de lasagne en regardant les nouveaux arrivants et pour son plus grand bonheur, Maximilien Cooper entra dans la salle et vint à lui pour prendre son repas.

"Il ne manquait plus que lui..." Pensa-t-il blasé.

Il avait eu une petit altercation avec le professeur la veille, rien méchant dans l'absolu, mais le directeur était une personne rancunière.

- Bien le bonsoir Nicolas ! s’exclama Max en prenant la carte du menu, à voir ta tête ta journée n’a pas était très bonne !

Et il osait lui parler, c'était le comble. Il souffla un long moment pour se calmer. Il devait montrer l'exemple et non réagir à ses impulsions. Il le fixa avec un sourire.

- Elle a été surtout longue... Merci de vous inquiétez pour moi. Lança-t-il avant de boire une gorgée de son vin rouge.

Etant donné que la conversation ne s'étala pas, il continua de manger mais une nouvelle venu lui retint son attention. Lily Cooper, la femme de Maximilien venait d'entrer dans la salle. Il l'avait rencontré lors de son entretien, la semaine dernière et il faut dire qu'il aimait ce genre de femme qu'il pouvait qualifier de noble, d'authentique. Il fit mine de manger jusqu'à que son regard croise celui de Lily qui elle aussi mangeait en silence. Il lui sourit et se leva pour se mettre à coté d'elle.

- Bonjour, dit-il en buvant une gorgé de vin rouge. Nous n'avons pas eu le temps de faire connaissance... La dernière fois. C'est très dommage... Mais nous pouvons rattraper ca, non ?

Il sentait le regard pesant de Maximilien. A vrai dire, il n'était intelligent de sympathiser avec la femme de son "meilleur" ennemie mais Nicolas adorait les défis et Lily venait d'en devenir un.

"Surveille moi bien Maximilien, surveille moi bien." Pensa-t-il amusé en souriant à Madame Cooper.

Max venait d’avaler sa première bouchée quand sa Lily rentra dans la grande salle, et se dirigea sur lui, il contempla sa tendre épouse, pour une fois, elle avait revêtit une robe de sorcière et c’était lisser les cheveux. Elle était la plus belle de toutes les femmes de la terre. Arrivé à ses côté, elle m’embrassa avant de s’assoir. Il lui servi un verre de Manzana verde avec de la téquila et lui tendit.
- Ça te rappelle quelque chose ma chérie ? demanda t-il.

Lily prit le verre et ils croisèrent leur bras pour boire dans la coupe de l’autre.

C’était une coutume d’une petite région espagnole où ils avaient passé leur lune de miel. Cette coutume était traditionnelle pour les jeunes mariés avant de s’embrasser tendrement. C’est ce que fit Max.

- Joyeux anniversaire de mariage ma chérie, dit Max en redressant son épouse sur sa chaise.

Il contempla son épouse avec amour, qu’elle était belle, il était heureux que c’était sa femme. Il remarqua par derrière elle, Nicolas lorgnait son épouse.

- Qu’est qui veut le puceau ? pensa t-il, il est frustré du bonheur des autres !

La jeune femme suivit l'échange entre Nicolas et Max avec un sourire amusé. A voir comment Nicolas venait de lui répondre, il ne semblait pas beaucoup l'apprécier. Elle continua à manger son plat avec interrêt, ne faisant pas attention aux deux hommes.

- Bonjour, nous n'avons pas eu le temps de faire connaissance... La dernière fois. C'est très dommage... Mais nous pouvons rattraper ca, non ?

La jeune femme sursauta légèrement quand Nicolas s'adressa à elle. Elle releva la tête et vit qu'il la regardait avec un sourire charmeur. Il lui avait parlé d'une voix "douce" ce qui la fit sourire. Mais elle préférait se méfier au cas ou...

- Oui en effet c'est domage. Si vous voulez qu'on rattrape le coup j'accepte.

Elle répondit d'un ton léger. Elle avait déjà eu l'occasion de lui parler lorsqu'elle était venue pour la première fois à Durmstrang. Il ne savait pas qu'elle était marriée car Max ne lui avait pas dit. Mais comme il avait un ton d'homme charmeur, elle lui avait dit elle même.

- Ça te rappelle quelque chose ma chérie ?

Elle tourna la tête et vit que son amour de mari lui tendait un verre de manzana mélangé à de la tékila. Oh oui elle s'en souvenait! Elle prit le verre et le tendit vers lui, chacun but dans le verre de l'autre comme le voulait la tradition du village espagnol ou ils avaient fait leur lune de miel. Tous les ans ils la renouvelaient. Ils échangèrent un baiser passionné.

- Bon anniversaire de mariage à toi aussi mon amour. Dit elle en lui souriant tendrement.

Elle l'observa. Il était toujours habillé en moldu, un style qui lui allait tellement bien... Le regard qu'il lança à Nicolas ne lui échappa pas, mais elle ne fit pas de commentaires.

Le jeune homme avait entendu arriver son adjointe au rythme saccadé d'une démarche typiquement féminine. Mademoiselle Marquez, d'un an son ainé, était une de ses amis d'enfance qui avait fait partie, elle aussi, du cercle très fermé de l'ancien directeur. Il va s'en dire, qu'elle fut d'une grande aide lors de la reconstruction de l'institut et c'est en partie pour ca, mais aussi pour ses innombrables qualités, qu'il lui proposa un poste au sein de Durmstrang, qu'elle accepta avec joie et dynamisme.

- Je vais bien merci, lui dit-il avec un sourire. En effet, la journée a été longue... Plus longue que prévu en tous cas. J'ai eu quelques problèmes avec un directeur de département, mais rien de grave. Et pendant que j'y suis, j'ai deux trois dossiers à te faire voir. La ministre me les as donnée ce matin, il concerne les attentes du ministère au niveau de l'éducation des jeunes sorciers et il y a certains points qui me gênent, j'aimerai avoir ton avis sur la question.

Le directeur jeta un regard aux deux tourtereaux. Ils étaient toujours dans une sorte de cérémonie tribale qui avait pour but de mettre en éloge le sentiment amoureux.

" Un peu tordus ces deux là, moi je vous dit" Pensa le sorcier en mangeant un peu de son dessert.

Son attention se porta de nouveau sur le professeur de métamorphose.

- Je ne savais pas que ces deux-là étaient en couple. A vrai dire je n'ai pas vraiment eu le temps de faire connaissance avec eux.

Le jeune homme sourit à cette remarque. Il est vrai qu'il était difficile de parler à l'un sans que l'autre s'en mêle, ce qui finissait toujours par faire deux groupes distincts: Le couple et vous. Tendis qu'un exposait son amour à qui voulait l'entendre l'autre servait de décoration.

- Ne t'inquiète pas, ca viendra, murmura-t-il à la jeune femme. Il faut juste attendre qu'ils ne soient pas dans une même pièce et normalement la conversation devrait s'engager.

- [...] Ce n’est pas à moi de juger en tout cas.

Gabrielle était une des rares personnes que le jeune homme respectait. Ce n'est pas parce qu'ils avaient fait leur étude ensemble, qu'ils devaient être obligatoirement amis. C'est donc pour sa personnalité que le professeur était aussi proche de l'ancienne phœnix. Même si pour certain Mademoiselle Marquez était quelqu'un de superficiel, Nicolas ne s'attardait pas sur ca.

- C'est Karkaroff, tu sais... Il avait un don pour ca. Tu te souviens de Jonathan Parski ? Il est devenu directeur du The Destiny (Le journal de la Bulgarie Sorcière). Il y encore Marine Parvinka, Directrice du département de la justice. Souffla-t-il à sa collègue quand un grand duc se posa sur sa chaise.

Le jeune lu le message que l'oiseau lui avait emmené et sourit à la fin de celui ci. Il raconta le contenu du parchemin à sa voisine qui l'écoutait attentivement. Celle ci lui donna son avis calmement avant de lui dire qu'elle passerait dans son bureau dans une vingtaine de minute et de partir dans la salle commune de ses élèves.

- Pas de problème, lui dit-il avec un sourire.

La suite du repas fut quelque peu silencieuse... Le directeur regarda vers le couple. Celui ci semblait toujours concentré à échanger de nombreux souvenirs à deux et de ce fait ne s'occupaient aucunement de ce qui les entouraient. Nicolas regarda sa montre. Il était bientôt 9h30 et s'il voulait profiter des vingts minutes que lui avait laissé sa collègue, il devait partir de suite. Il finit donc à la hâte son dessert et se leva.

- Bonsoir, lança-t-il aux deux tourtereaux avant de partir en direction de son bureau le cœur ampli d'un manque certain.

Max regardais toujours Lily avec des yeux doux, sa douce et ravissante femme. Il avait vu du coin de l'oeil une vieille connaisance du cercle de Karkaroff, mais étant en train de boire avec sa femme, il se voyais mal tout coupé et changé de sujet.

Il prit une bouché dans l'assiette de sa femme et vit Nicolas parler avec la jeune femme de problème du ministère. Il regarda de nouveau sa femme et reprit une gorgée de tequila et en reservi à sa femme.

- Tu te rends compte que ça fait trois années que nous somme marié !

Il s'approcha de son oreille et lui murura :

- Ma chérie, quesque tu dirais d'avoir un petit bébé avec moi ?

Il embrassa le cou de sa femme avant de s'aperçevoir que Nico les saluer :

- Bonsoir, lança-t-il aux deux tourtereaux avant de partir en direction de son bureau le cœur ampli d'un manque certain.

- Attends Nico ! s'exclama Max, tu peux boire un verre avec nous, on fête nos trois ans de mariage ! Ca serais cool que tu trinque avec nous !