Histoire : "Lawra... appelez-la... Lawra." Ce furent les derniers mots de Lucy Daktar qui, à l'âge de 32 ans, mourut en couche dans un hopital moldus campagnard autour de Silistra. Encore aujourd'hui on ignore si elle souhaitait que l'on appele une certaine Lawra ou si elle voulait qu'on prénomme sa fille ainsi. Dans le doute, les infirmières ont fait les deux. Mais si le bébé, miraculeusement vivant après un accouchement difficile, put porter ce nom, ils ne purent jamais joindre personne de ce nom liée à la jeune Lucy. La petite Lawra Daktar passa ses deux premières années dans un orphelinat avant de passer de famille d'accueil en famille d'accueil. Elle resta une petite fille très étrange, trop sérieuse, apprenant trop facilement à parler, écrire et compter. Ses maitres et maitresses ne la virent jamais joué avec les autres enfants, certains diront qu'elle leur fait peur, préférant dessiner dans un coin de la cour. Face à cette enfant pour le moins étrange, ces familles adoptives, désemparées, la rendirent au moins d'un mois ou deux. Trainés de familles en familles, elle fut appelé successivement Abelia, Maria, Julia, Maenne ou Magelia accompagnée d'un Hugas, Vaslin ou encore Jugard jusqu'à atterir à sept ans chez les Parawin, une famille anglaise installée, où elle prit le nom de Joyce en souvenir à une vieille femme de la famille morte un an avant. La nouvellement surnommée Joy crut bien que cette famille ne serait encore qu'une autre passade avant la prochaine. Elle n'aimait ces familles hypocrites où on la traitait comme une pauvre enfant perdue. pourtant cette famille semblait aussi étrange qu'elle. La mère avait cinq fils et si elle avait choisit l'adoption c'était pour avoir enfin une fille qu'elle désirait tant mais elle n'en parlait guère comme si elle en avait honte alors qu'elle répétait souvent que Joy était son bijoux, sa perle. Ses autres frères, Joss, Ben, Shane, Max, et John avaient beau l'adorés, ils disparurent tous un septembre au petit matin, et cela Joy ne le comprenait pas. L'attitude de la famille de la traité comme un objet précieux, une créature qui pouvait s'effaroucher lui semblait étrange, de même que l'incapacité de sa nouvelle mère de conduire une voiture ou sa peur de rentrer dans la cour et rencontré sa maitresse comme tous les parents. Comme partout ailleurs, Joy fut rapidement mise à l'écart, et ce ne fut pas pour le lui déplaire, dessinant dans son coin avec un talent reconnus de ses maitresses passées pour en avoir partout dans ses affaires. La lumière sur leur attitude apparut le jour où une rose qu'elle dessinait, modèle de perfection et compléxité, se détacha de sa feuille pour venir se poser sur la table sous le regard ébahis mais émerveillée de sa mère adoptive. Sorcière. Elle était une sorcière. Tout fut révélé : l'endroit où allait ses frères, l'ignorance de sa mère vis à vis des moldus, sa honte d'avoir manipulé les sytèmes d'adoption pour tomber sur une enfant "spéciale", "magique" organisé par son mari travaillant dans les bureaux en liant avec le monde moldus. Joyce Parawin ou Lawra Daktar ou quelque soit son prénom était donc une sorcière bulgare, nationalisé anglaise, probablement née moldue. Or la vérité se trouva rétablit lors de sa onzième année, alors que la jeune Joy se baladait dans le chemin de traverse, pour aller che zl'apothicaire, recueillir quelques ingrédients pour sa peinture spéciale. La jeune Joy avait une particularité propre aux Blackwind, elle était empathe. Jusqu'à ce jour, elle avait trouvé cela normale et n'avait guère daigné en parlé, on la disait juste sensible. Pourtant, ce jour-là quand elle entendit une jeune femme hurlée de peur, sa terreur était tellement grande et puissante que prise par surprise, sa douleur la transperça et Joy tomba à genoux terrassée, hurlant elle aussi d'une douleur qui n'était pas la sienne. Cette jeune femme s etrouva être Mme Elisa Blackwind, bulgare, effrayée à mort par... une souris. Lorsque son mari la suivit, ces yeux se posèrent sur la fillette pliée en quatre à terre, respirant à grande peine alors que la douleur aussi rapide que puissante avait disparu la seconde suivante la laissant désamparée aux larmes, entourée par ses trois frères alors que les passants parraissaient hésiter entre regarder Mme Blackwind, dans une colère monstre et la fillette, retenant ses larmes tant bien que mal. L'homme, délaissant sa femme, avait été les rejoindre, proposant son aide, disant connaitre ses symptômes. Joy fut envoyée à St Mangouste qui confirma le don de la fillette, un don particulièrement éveillée lorsqu'elle mangeait des fruits rouges. L'homme avait la même particularité mais avec les légumes verts. La coincidence était tellement étrange, et la fillette ressemblant si peu à ses parents qu'il se renseigna sur sa provenance, que, après quelques mois d'insistance, les Parawin le lui cédèrent. William Blackwind, qui s'était marié dans le seul but d'avoir une progéniture, exigea le retour de sa fille sous son toit. Après de longues procédures, que William remporta et Joyce ou Joy dut quitter les Parawin, la seul famille qu'elle considérait comme sienne pour un père tombé du ciel dont elle ne connaissait rien dans un pays qu'elle ne connaissait que par des souvenirs lointain et guère joyeux. Rentrée au bercail, dans le manoir des Blackwind, dont l'ambiance était sensiblement différente de la maison de campagne des Parawin, froide, austère et surtout... hautaine, la jeune Joy, rebaptisée Lawra Blackwind (gardant le Joyce sur sa carte d'identité, exigeance de la famille Parawin) dû faire face à un mode de vie qui n'avait jamais été le sien : cours de piano, de violoncelle, de dessin, de maintien, de contrôle pour employée son don du mieux possible et autres cours qui devait la rendre apte à représenté la famille Blackwind. Si elle se montra extrémement douée pour le dessin et apprécia relativement bien le piano, Law se montra extrémement réticente voire hostile aux autres cours. D'abord, elle y posa une incompréhension totale avant de ne pas venir du tout à ses cours. Quand sa femme de chambre, Aliza, fut chargée de l'y menée, de gré ou de force, elle s'appliqua à tenir tête à ses professeurs, faisant même volontairement le contraire de ce qui était demandé. Son prof de violoncelle démissionna rapidement, hulcéré par l'arrogance de son élève puis son professeur de maintien chargé de lui enseigner les bonnes manières "du à son rang" qui était outrée par la manque évident de bonne volonté de son élève et qui n'avait "pas de temps à perdre avec une petite sauvageonne". Cela suffit à attiré l'attention du père sur sa fille qu'il avait toujours laissé au bons soins des employés du manoir, mais pas de la manière dont la fillette aurait voulu. Il se montra dur et brutal, exigeant son sérieux, rappelant son rang et son sang. Absourdit, la jeune fille se tenu à carreaux pendant quelques temps. Mais Lawra avait vécu dans des familles où elle n'était qu'un fléau avant d'être élevée correctement et d'être entourée par des gens qu'elle aimait. Elle ne pouvait, ne voulait, pas supporter que son propre père se comporte de la même manière que ces dizaines de familles d'accueils où elle restait une étrangère, sans oublier qu'il l'avait retiré à son bonheur pour l'enfermer dans son manoir à l'assomer à coup de leçons dont elle n'avait rien à faire. Elle montra toujours une certaine mauvaise volonté lors des cours et s'amusa à se rebellée avec arrogance et sarcasme, blessant ses professeurs dont leur orgueil et en envoya même un en dépression pour la plus grande honte de ce dernier, alors qu'en présence de son père, elle se montrait parfaitement calme et sereine, à la plus grande méfiance de ce dernier qui ne comprenait pas comment ses précepteurs pouvaient démissionner quand la jeune fille se montrait aussi bien élevée. Lors de sa douzième année, elle se lia d'amitié avec le fils de sa gouvernante, Asim. Ce dernier, son cadet de deux ans, se montra assez intimide face à la fille de Lord Blackwind. Pourtant Lawra resta elle-même avec le garçon, l'invitant à jouer avec elle, le traitant d'égale à égal comme elle l'aurait fait avec tout enfant de son âge, expliquant son mépris par rapport aux usages dûes à son rang. Bientôt ils se montrèrent inséparable, et même si Asim se montrait toujours aussi réservé en public, en privé il s'ouvrit à elle, complimentant ses dessins, lui racontant son enfance, stupéfiant Law par la pauvreté de leur vie. Asim était un cracmol tout comme sa mère et William Blackwind vit avec un mauvais oeil naitre l'amitié entre sa fille et ce garçon de bas-étage. Il mit en place mille et une stratégies pour les séparé, à commencer par exigé sa mise à l'écart, en l'envoyant en pension, lui payant des études moldus, il ne pouvait renvoyer sa gouvernante qui était liée à la famille depuis quatre générations. Pourtant, à l'insu de son père, celle que qu'Asim surnommait Joy pour son plus grand plaisir, passait ses nuits à escalader la facade du manoir pour rejoindre la chambre d'Asim au grenier et discuté et s'amusé les nuits des week-end lorsqu'il rentrait. En parallèle, les cours étaient devenu un ennuis pour elle et elle s etrouva une nouvelle arme vers 13 ans lorsque son professeur de maintien posa un regard sur elle où elle y découvrit une lueur qu'elle n'avait jamais vue dans les yeux de son professeur mais par quelques hommes amis de son père. Un regard appréciateur qu'il n'arrivait, malgré tout ces efforts, à cacher, rendut vain par l'empathie de la jeune fille, et Lawra s'amusa énormément à le provoquer jusqu'à ce que le jeune homme démissionne pour des raisons familiales - raison officielle -, Joy continua son petit manège avec tous ces professeurs hommes, excepté celui de dessin qui n'était que son second prof dans cette matière et qu'elle aimait bien malgré un style de langage aristocratique qu'elle n'appréciait pas. En même temps, Lawra eut sa première dispute avec son père qui, poussé à bout, voulu renvoyée sa gouvernante et l'avait annoncée à une Law furieuse. La jeune Blackwind avait usé de toute son arrogance, son ironie, ses sarcasme, sa raison, sa fureur, son coeur pour faire revenir son père sur sa décision et pas seulement pour gardé Asim prêt d'elle, qui était devenu son confident, mais aussi pour ladite gouvernante qui, se faisant vieille, ne trouverait de travail nulle part et qu'elle appréciait notamment pour ses manières un peu rude, pour son langage franc, son sens du devoir qui excluait tout intérêt personnel et qu'au fond elle admirait pour sa droiture et son courage car, elle le reconnaissait, elle n'était pas une enfant facile à vivre. Si Lord Blackwind sembla revenir sur sa décision, Asim et Law convainquirent d'une cachette pour s'écrire si Asim devait déménagé pour qu'ils continuent à garder le contact. Une excellente initiative car le départ de Lawra pour Durmstrang, après avoir reçut une lettre de l'intitut qui lui avait fait grand plaisir, permit à William Blackwind de renvoyer sa gouvernante, sans ingratitude au vu de la somme qu'il lui avait laissé pour vivre, s'engageant à continué à payer les études du jeune Asim. Une générosité rare mais l'homme avait été élevé dans certaines valeurs et appréciait la vieille gouvernante qui l'avait presque élevé. Mais cela Lawra ne le sut pas : elle était déjà partit...
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