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| Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] | |
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| Sujet: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Mer 6 Avr - 0:54 | |
| - C'est avec un plaisir, non retenu, que je vous annonce la réouverture d'un des symboles de Velingrad, le théâtre G. Von Landorf, nom en l'honneur de l'un de nos plus généreux donateurs.
Joignant le geste à la parole, le maire de Velingrad décrocha, d'un coup de baguette magique, la coupe de tissu rouge qui camouflait une plaque commémorative, engendrant flash et applaudissement.
Voila bien longtemps que le jeune homme n'avait pas participé à une soirée mondaine digne de ce nom. Si sa présence aurait été demandée lors de cette inauguration, il était surpris, mais heureux, que le gouvernement est envoyé une invitation à tout l'institut, dans le but de promouvoir la culture, et surement se donner aussi, une bonne image en l'absence de ministre. Même si cela pouvait représenter un nombre impressionnant d'invités, la rénovation de l'ancien théâtre permettait à tous de prendre ses aises sans pour autant marcher sur les pieds de son voisin. En effet, le bâtiment, anciennement défraichi, avait reprit un aspect que le professeur qualifierai de royale. Le hall, lieu centrale de la réception, était complétement habillé de marbre blanc veiné de gris. Au fond de celui ci se trouvait des escaliers, habillé de façon similaire et encadré par des colonnes romaines où s'appuyaient des banderoles annonçant les prochaines représentations, qui menaient vers la salle réservée à l'art de la scène. Pour l'avoir visité précédemment, elle était tout aussi spectaculaire que le reste. Enveloppé dans un voile rouge, l'endroit comptait un nombre impressionnant de siège, organisés de façon traditionnelle où sorcière et sorcier pourront regarder une représentation de "La triste métamorphose de mes pauvres pieds" ou du comte des trois frères.
- Monsieur souhaite t il quelque chose ?
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas de suite la présence de l'elfe de maison qui portait un plateau de coupe de champagne. Remerciant ce dernier, il en prit une et s'avança hors de la foule à la recherche d'une connaissance.
- Nicolas Anouza ! Lança une voix haut perchée derrière le sorcier. Quel plaisir de vous revoir... Excusez ma curiosité, mais j'ai appris par la presse que votre amie était toujours à l'étranger et de ce fait, qu'elle n'a pas pu vous accompagner ce soir. C'est bien regrettable...
Sans même se retourner, il reconnu cette voix. Maria Belvoski. Vielle fille mais avant tout héritière d'une riche famille Bulgare, elle était connu pour son gout des soirées mondaines et des boisons que l'on y servaient. Pour l'avoir rencontré plusieurs fois, il savait qu'elle était à la recherche d'un bon parti et étant de sang pur ainsi qu'à un poste de responsabilité, il semblerait que le cadet des Anouza soit la cible privilégié de la sulfureuse Maria. L'accueillant avec un sourire, il se hâta de renseigner la sorcière.
- Bonsoir Maria. Commença-t-il d'un ton assuré. En effet, Alice n'a pas pu m'accompagner mais j'ai la chance d'avoir un frère complaisant qui m'a promit de me rejoindre dans la soirée.
Suite à l'annonce de la précédente victoire de Kebinus Granace aux élections, Alice avait prolongé son voyage en Angleterre, dans le but de se retrouver et malgré la démission du vieux sage, cette dernière ne semblait plus concerné par la situation de ce pays qui fut sien pendant un certain nombres d'années. Sa relation avec le directeur de Durmstrang ? Que nenni. S'étant quittés par un malentendu, ils avaient décidés d'un commun accord de mettre en pause leur idylle jusqu'à une date indéterminée. Étant d'une certaine façon célibataire, il n'était pas aussi désespérer pour rejoindre les bras de la fille Belvoski.
- Je ne voudrais pas abuser de votre temps ma chère, mais croyez moi, se fut un plaisir de vous revoir.
- Vous me flattez, et c'est avec regret que je vous rend votre liberté. Si vous me cherchez, vous ou votre frère, je serais... Ici. Dit elle en montrant le buffet du doigt. A plus tard.
Disparaissant à la vue de la sorcière, il se fraya un chemin dans la foule à la recherche de son frère ou d'une personne avec qui passer une partie de la soirée, autre que Maria, qui aussi attachante soit elle, avait tendance, après un ou deux verres, à vous dévoiler son amour d'une façon... Bien à elle.
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Ven 8 Avr - 7:14 | |
| Elle soupira lorsque le ruban fut coupé. Amaelis détestait ce genre de soirée mondaine. Et même si pour une fois elle n'était qu'une élève noyée dans le flot des autres présents, elle n'aimait pas quand même. Car elle savait qu'elle allait sans doute croiser des personnes extérieurs à l'école qu'elle connaissait. Et ça elle ne voulait pas. Surtout qu'il était très probable que son père et sa belle-mère soient présents. Rien que pour cette raison, elle avait longuement hésité à se faire porter pâle pour pouvoir y échapper. Et d'ailleurs, maintenant qu'elle se trouvait là, elle regrettait de ne pas l'avoir fait. Enfin, avec la foule qu'il y avait et un peu de chance, elle parviendrait à les éviter. Sinon, elle serait forcée de faire face, et ça elle préférait l'éviter à tout prix. Enfin...
Elle arrêta un instant de penser à tout ça en entrant dans le théâtre. Celui-ci était absolument magnifique, renouant avec les anciennes traditions du luxe et de la majesté. Car s'il était vrai que la plupart des théâtres se trouvant les les pays de l'Est obéissaient aux règles d'une architecture bien connue, ce n'était pas le cas partout, où l'ancien style avait laissé place au nouveau où le luxe était différents, où les matériaux dits "nobles" n'étaient plus aussi présents qu'ici. En effet, le marbre, les boiseries et les sculptures, ornant fièrement les coins et recoins de la décoration, donnaient au lieu une prestance et un cachet difficile à égaler. Les donateurs avaient dû être généreux. Un doux sourire s'affiche sur le visage d'Amaelis, qui était contente de voir que des gens s'intéressaient encore assez au théâtre pour y injecter de l'argent. A moins que ça ne soit l'attrait de voir son nom à jamais lié à ce lieu si important pour le monde de la sorcellerie bulgare. Oui, peut-être n'était-ce que ça.
Elle observa les gens qui l'entouraient. La plupart des élèves étaient arrivés en même temps bien sûr, et tout le monde avait pu s'habiller de très belle façon. Les robes étaient toutes belles. Enfin, la plupart. C'était sans compter sur celles de certaines personnes aux goûts douteux, mais passons. Même les tenues de soirées des hommes étaient de belles factures. Amaelis eut une petite pensée pour Victoria.
*Elle va être au paradis. Je ne doute pas un seul instant que la plupart des habits portés ce soir viennent de boutiques luxueuses et connues. D'ailleurs je me demande où sont les Blackwood...*
Amaelis navigua entre les invités, devant parfois s'arrêter pour saluer quelqu'un, pour repartir aussitôt. Elle guettait les alentours avec méfiance, espérant toujours pouvoir éviter le pire. Bien qu'elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas toujours, elle voulait au moins s'en préserver le temps nécessaire. Elle parvint finalement à repérer dans la foule son père, au bras de sa nouvelle femme. Amaelis fit une légère grimace qui passa sans doute inaperçue avant de faire demi-tour pour s'éloigner le plus, et rapidement, possible. Elle se dirigea jusqu'au buffet où elle vit Maria Belvoski. Elle ne l'aimait pas particulièrement, mais c'était mieux que rien. Elle resta un instant à lui parler, la détaillant vaguement. Elle portait une robe rose pâle. Elle lui tombait jusqu'en dessous des genoux, avec une ceinture de tissus qui lui ceignait la taille. Elle était plutôt simple, néanmoins on pouvait clairement voir que le tissu était particulièrement précieux, et sans doute très cher. Etant donné le rang de la vieille fille, elle était une amie de la famille, évidemment.
Amaelis repensa à sa propre tenue. Elle était dans une robe bustier, de couleur bleue sombre, tirant facilement vers le noir suivant l'éclairage. Elle se resserait au niveau de sa taille pour finalement tomber jusqu'à ses pieds. La préfère avait laissé ses cheveux détachés et avait réhaussé son regard d'un léger trait noir, bien qu'elle n'en avait pas vraiment besoin pour que son regard attire l'attention. Son maquillage restait plutôt discret en fait.
Néanmoins, elle dû rapidement se retirer de son refuge. Rester trop longtemps au même endroit n'était pas particulièrement une bonne idée. Elle s'éloigna donc. Néanmoins, ce ne fut pas forcément une bonne idée, car elle se retrouva quasiment nez à nez avec son père et sa belle-mère qui se trouvaient à l'autre bout de la salle. Mais pendant un cours instant, il y eut un vide assez important entre eux et elle pour permettre de la repérer. Elle fit donc un pas sur le côté, se cachant derrière quelqu'un pour ne pas être vue. Enfin, derrière. En face. Nicolas Anouza, directeur de Durmstrang. Merveilleux. Et comme il l'avait vu étant donné le fait qu'ils se trouvaient face à face, elle fit un sourire. Il avait sans doute eut l'impression qu'elle allait lui adresser la parole en l'ayant arrêté comme ça. Alors autant le faire vraiment, après tout, au lieu de se ridiculiser ou de mettre un vent au directeur. Ce serait une très mauvaise idée.
-Monsieur le Directeur! Je suis très heureuse de vous voir!
Allez, sourit, et regarde discrètement que ton père ne t'a pas repéré. Bien, parfait... Apparemment ce n'était pas le cas, sauf que bien évidemment, il s'avançait dans cette direction. Mais peut-être quelqu'un d'autre aurait-il la bonne idée de se joindre à eux pour la cacher un peu plus sans le savoir?
-Alors, comment se passe votre soirée? |
| | | Anton AnouzaAdministrateur .
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Sam 9 Avr - 18:14 | |
| « Ah Anton, avez-vous appris la nouvelle ? »
Un homme d’une soixantaine d’années s’approcha vivement du professeur de Métamorphose, la main gauche sur son chapeau comme s’il avait peur de le voir disparaitre d’un moment à un autre. Il s’arrêta et reprit son souffle, on pouvait avoir l’impression qu’il venait de parcourir un véritable marathon pour venir trouver son interlocuteur. C’était un homme d’une assez petite taille et bien portant, ne s’ayant jamais refusé les délices culinaires de l’institut. L’ainé des Anouza fronça les sourcils par cette arrivée fracassante, qui n’était pas passée inaperçue aux yeux des invités autour d’eux, et demanda de sa voix habituellement chaleureuse.
« Bonsoir Merlin. Que vous est-il arrivé pour que vous vous retrouviez dans un état pareil ? »
« Oh une terrible nouvelle mon cher, terrible… »
Le jeune homme, surprit, fit un signe de tête à son ancien collègue pour que celui-ci poursuive. C’était Merlin Limsoff, le dernier professeur d’Histoire de la Magie de Durmstrang qui venait de prendre sa retraite. Un sage qui en savait beaucoup et qu’on appréciait partout dans le pays, ayant toujours le mot pour rire. Anton l’avait eu comme enseignant pendant sa scolarité à l’institut et il en gardait de très bons souvenirs. Devenant ensuite son collègue récemment, le retraité avait choisi de profiter un peu plus des moments qui lui restaient, lançant à qui voulait l’entendre qu’il essaierait de vivre aussi longtemps que le célèbre Merlin. Ce qui lui attirait de nombreux rires, son effet recherché étant réussi. Il faut dire que Merlin, autant dans le monde des sorciers que dans le monde des moldus, n’était pas un prénom facile à porter, mais il avait choisi de prendre celui-ci à la rigolade plutôt que de se morfondre, ce que tout le monde admirait. Extrêmement sympathique, il s’inquiétait cependant assez souvent, n’étant pas d’un grand courage. Anton était heureux de le voir mais ne se s’attendait donc pas à une révélation qui en valait une telle réaction.
« Mme et Mr Olvov ont été retrouvés sans vie hier soir dans leur manoir. Quelle tragédie, la marque des ténèbres se trouvait dans le ciel juste au dessus… Je voulais vous prévenir vous et votre frère, sachant qu’ils étaient très proches de vos parents… »
« Je vois… merci Merlin. »
« C’est bien naturel. Je dois vous laisser cependant, le maire m’attend. Je passerai dans la semaine, à bientôt. »
Le jeune homme salua son interlocuteur qui repartit de la même façon dont il était arrivé. Ils en apprendraient un peu plus dans la semaine visiblement, l’ancien enseignant prévoyant de faire un petit tour à Durmstrang. Reprenant un peu ses esprits, Anton se fraya un chemin parmi la foule pour trouver son cadet.
Mme et Mr Olvov étaient des sorciers d’une cinquantaine d’années que les garçons Anouza avaient connu pendant leur enfance. C’était un couple assez renommé, très proche ami de leurs parents. Ainsi ils s’étaient beaucoup vus jusqu’à la mort de Mme et Mr Anouza. Les deux garçons avaient d’ailleurs coupés beaucoup de liens suite aux décès de ces derniers. Apprenant cette tragédie, le professeur de Métamorphose repensa à certains moments passés avec eux et percuta une personne auprès de qui il s’excusa. Apercevant le visage de son frère à quelques mètres, il s’approcha de celui-ci.
« Ah te voilà je te cherchais. »
Ne voulant pas passer par quatre chemins, il s’apprêta à annoncer la nouvelle quand il aperçut la présence de la dragonne. Lui souriant, il la saluât en rigolant, afin de détendre l’atmosphère étouffante due au grand nombre d’invités.
« Bonsoir Mlle Droski. Alors comme ça on drague son directeur? » |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Sam 16 Avr - 22:04 | |
| Ely se rendit bien compte qu'elle ne savait nullement ce qu'elle faisait au milieu de la foule. Elle ne voyait qu'à peine les faits et gestes du maire qui semblaient ravir nombreux sorciers. Elle parvint cependant à apercevoir, entre deux petites vieilles fortunées, une sorte de plaque. Elle fit demi tour, ne sachant vraiment où elle allait, alors que les applaudissements l'assourdissaient et que les lumières l'aveuglaient. Cette soirée n'était pas faite pour elle, mais elle avait souhaité y participer. Comment aurait-elle pu savoir que ces soirées étaient barbantes si elle n'avait jamais eu l'occasion d'y participer, surtout que son père et sa mère, qui descendaient tout deux de modestes familles, l'avait poussée à accepter l'invitation afin de lui faire connaître la grandeur du monde. Que pouvait-elle répondre à cela quand "la grandeur du monde" venait pointer le bout de son nez ? Elle se faufila entre les sorciers, ne prenant même pas la peine de s'excuser ou de regarder leur visage. Elle étouffait dans cette foule et n'avait qu'une idée dans la tête : RESPIRER ! Si il n'en tenait qu'à elle, elle aurait foutu le camp immédiatement, ou ne serrait pas venue, mais la grandeur du monde l'appelait, elle ne pouvait rien faire. Elle entendait de nombreuses conversations sur son passage, n'écoutant que partiellement les réponses. Une dame de la haute société, par exemple, avait levé son menton hautain et avait insisté sur l'immonde couleur de la robe d'une pauvre femme qui s'attardait au buffet. Un autre bonhomme parlait des nombreuses pièces de théâtre auxquelles il avait eut la chance d'assister étant jeune. A revenir au plus loin dans ses souvenirs, Ely n'était jamais entrée dans un théâtre, et elle ne s'en portait pas si mal que ça à dire vrai. A côté de cela, elle aimait lire de vieux romans, et n'avait aucun dégoût envers la culture, seulement l'occasion ne s'étant pas présentée, ça ne lui avait pas gâchée le début de sa vie.
Elle se sentait perdue, ne trouvant aucun visage connu. Elle releva la tête et observa que, parmi les robes qui mettaient en valeur les femmes, la gente masculine n'était pas non plus désagréable à regarder. La plupart avait un air plutôt coincé, parlant avec de grandes femmes, mais Ely remarqua qu'ils avaient cependant une certaine classe. Mais ce n'était pas tout de s'attarder sur les visages masculins, il fallait vraiment qu'elle trouve un chemin qui la mènerait jusqu'au calme, si cela était possible.
« Excusez-moi. »
Elle avait percuté sans faire attention un couple qui essayait comme elle de se frayer un chemin. Elle leur fit un grand sourire coupable et reprit sa route. Elle aperçu de loin la belle chevelure blonde d'Amaelis qui marchait lentement au milieu de la foule. Elle semblait posée mais fit vite demi-tour. Peut-être n'était-elle pas loin d'un lieu où la respiration devenait possible. Elle partit sur cette possibilité pour la rejoindre. Ely se relevait parfois sur demi-pointes pour ne pas perdre la jeune femme de vue, ce qui lui causa quelques dommages aux orteils lorsque des chaussures venaient les heurter.
« Aïe ! »
Décidément, cette soirée n'allait pas être de tout repos, il n'y avait aucun doute là-dessus. Ce n'était pas quelque chose qu'elle pourrait oublier de si tôt, ces pieds non plus d'ailleurs. Elle s'avança encore jusqu'à entrevoir qu'Amaelis n'était pas seule, mais en compagnie du directeur de Durmstrang et de son adjoint. Elle hésita sur le coup, n'ayant jamais eut de grandes conversations avec ses professeurs, puis se décida enfin à rejoindre son amie, peu importait vraiment avec qui elle se trouvait. Au moins, elle avait enfin trouvé un but à sa soirée, ce qui n'était pas rien lorsque l'on connaissait son état d'esprit dès lors que tout ce raffut avait commencé. Elle ne se trouvait à présent qu'à quelques centimètres lorsqu'une vieille femme se posa devant elle en lui faisant un large sourire.
« Tenez, mademoiselle, venez avec moi. »
Elle ne comprit pas tout de suite ce qui lui arriva mais la sorcière lui attrapa le bras et l'emmena avec elle, devant une autre.
« Vous voyez bien que ce n'est pas la fin de la culture, regardez-moi tous ces jeunes. »
Le vieille femme regardait tour à tour son amie puis Ely, qui n'était pas très à l'aise.
« Vous assistez beaucoup à des pièces de théâtre, belle enfant ? »
Ely ne voulait pas paraître malpolie, ni inculte, face à cette dame qui paraissait plutôt charmante, alors elle bredouilla quelques mots.
« Oui... Parfois. Enfin, ça m'arrive, oui... Parfois. »
Profitant du fait que la vieille dame avait reprit une conversation animée avec son amie, Ely se faufila de nouveau dans la foule pour atteindre les professeurs et Amaelis.
« Messieurs, Amaelis. »
Elle avait tour à tour fait un signe de tête à chacun de ses interlocuteurs. Ils formaient à présent comme un étrange cercle. |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Dim 17 Avr - 4:33 | |
| Comme c’était mignon ! Victoria était entourée de diverses personnalités Bulgares avec qui elle faisait la conversation et qui semblaient tous apprécier le bâtiment abritant le théâtre G. Von Landorf. La jeune femme qui, pour sa part avait assisté à des évènements mondains bien plus grandioses se gardait néanmoins d’en faire part, et voyait cette soirée comme une sortie scolaire de bon goût, ni plus ni moins. Applaudissant aux moments opportuns, l’élève des Phoenix chercha tant bien que mal le champagne du regard, avant de réaliser qu’il n’y en aurait probablement pas, les propriétaires ayant décidé de faire bonne figure puisque des mineurs allaient et venaient dans la pièce.
Se mouvant parmi la foule comme si elle n’avait fait que cela de toute sa vie, Victoria jetait des regards courtois à diverses connaissances aisées. Ne cherchant rien ni personne en particulier, la jeune femme paradait tout simplement, puisque c’était ce qu’il était d’usage de faire. Hors de question de discuter avec les mêmes personnes trop longtemps : ça faisait de vous quelqu’un de facile à cerner, trop abordable. Arborant une robe Valentino grise qu’elle avait achetée à Milan l’été dernier, elle avait décidé de laisser ses cheveux détachés, laissant croire qu’elle n’y avait guère porté attention. De nos jours, trop de classe tuait le classe, à moins d’être convié au bal de l’empereur au château de Hofburg à Vienne, évènement pour lequel Victoria se préparait depuis des mois. Passant à côté du directeur et du directeur adjoint de Durmstrang, Victoria remarqua Amaëlis qui lui semblait bien seule.
« Bonsoir Mlle Droski. Alors comme ça on drague son directeur ? »
Comme c’était charmant… Victoria contourna un groupe de personnes, afin de rejoindre ces derniers. Ce n’est que lorsqu’elle arrivait qu’une fille dont elle n’avait jamais eu connaissance de l’existance la dépassa, ce qui ne fut pas des plus apprecié par l’élève des Phoenix. Néanmoins elle ne laissa rien paraître, ignorant royalement cette dernière, même lorsqu’elle se décida à parler. Le caractère de Victoria étant ainsi fait : les gens sans aucun statut social ne l’intéressaient guère. Se plaçant entre Amaëlis et l’élève dont elle ignorait le nom, la jeune femme sourit avec assurance à l’assemblée et répondit à la question du directeur adjoint à la place de son amie d’un air innocent et candide.
«Bien sûr que non, voyons ! Amaëlis ne cherchait que quelqu’un avec qui discuter, et je pense que son souhait a été exaucé.» Elle jeta un regard circulaire sur les personnes présentes, l’air toujours aussi sincère et dénué de malice. «D’ailleurs elle préfère les homme plus jeunes !»
Puis, comme si de rien n’était, elle empoigna Amaëlis par le bras avant que cette dernière ne puisse articuler un mot et l’écarta de ses trois interlocuteurs, afin qu’aucun ne puisse entendre. De toute manière, ils devaient être en train de se demander si Victoria était innocente et stupide au point de dire de telles choses ou si elle était tout simplement d’une arrogance sans bornes. Reportant son attention sur Amaëlis, elle lui lança un sourire de fierté.
«Je vous ai sauvé la vie, mademoiselle Amaëlis Droski.» |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Lun 18 Avr - 20:10 | |
| Un brouillard beige bouchait la vision d'Elena. Les gens passaient, parlaient, riaient, échangeaient des politesses, sans qu'Elena ne daigne les regarder. Les yeux dans le vague, elle ne pensait à rien, et le brouhaha ambiant résonnait comme si elle était à l'intérieur d'une bulle. Elle entendait quelques fois des éclats de rire, qui perçait le bruit monotone de la musique de fond et la rumeur des conversations. Il y avait énormément de gens. Des gens de la haute, des gens qui ne s'aimaient peut-être même pas se demandaient des nouvelles de la famille, parlaient architecture. Elena n'avait même pas fait attention à l'intérieur du théâtre. De toutes façons, elle ne voyait même plus ses pieds. Elle ne pouvait distinguer que le faut plafond duquel au centre, pendait un énorme lustre avec -elle n'en doutait quasiment pas- des milliers de diamants, fractionnant la lumière, la renvoyant partout dans l'immense hall, et les hautes colonnes romaines qui encadraient l'escalier en marbre blanc et gris.
Estimant qu'aux alentours des escaliers, l'air serait peut-être plus respirable, elle quitta ses parents sans les prévenir, trop occupés à parler avec des gens qu'elle ne voulait pas connaître. D'ailleurs, c'était à cause d'eux qu'elle était ici, entourée de victimes potentielles. Ses parents voulaient « garder les apparences. », même si cela était vain. Tout l'institut était au courant de la mort de sa soeur, ainsi que tous leurs amis. Ses parents n'avaient pas vraiment menti, ils avaient dit qu'elle avait attaquée par une bête dont ils ne connaissait pas l'identité. « Surement un de ces hybrides instables » avait répété sa mère à qui voulait l'entendre, les yeux baignés de larmes, se retenant de jeter un coup d'oeil à sa fille. Sa fille responsable de la mort de sa soeur jumelle, Kalya Woods, belle, intelligente, gentille et sociable. De toutes façons, ses parents ne la chercheraient pas avant la fin de la cérémonie. Ils ne lui parlaient plus, juste quelques mots, quand ils étaient en public.
Son coeur se serra à cette pensée, et elle prit une coupe de champagne qu'un elfe lui proposait. Puis une deuxième. Puis une troisième. Elle n'avait presque jamais bu, le champagne lui tournait la tête. Enfin arrivée aux escaliers, et après maintes bousculades et paroles d'excuse -toujours en ne regardant personne dans les yeux-, elle s'assit, sur deux trois marches en hauteur, sa quatrième coupe de champagne à la main, et observa les gens. Elle remarqua plusieurs de ses camarades de l'Institut, dont trois filles en compagnie du directeur et de son frère, le professeur de Métamorphose. Jusqu'à avant les vacances, elle serait allée voir les personnes qu'elle connaissait, souriante, parler de tout et de rien, toujours collée à côté de sa soeur. Mais depuis sa transformation, elle s'interdisait de parler aux gens, pour leur propre bien. Plusieurs fois, dans un excès de colère, de peur ou de tristesse, elle avait réduit en poussière des objets que jamais elle n'aurait pu égratigner en étant humaine. Si bien que même lorsque la lune était loin d'être pleine, elle se considérait comme une menace, et évitait, avec beaucoup de mal des fois, toutes ses personnes qu'elle aimait tant. Ce qui était réconfortant, et elle sourit pour elle même à cette pensée, c'est qu'elle était une sorte de martyr.
Elle se borna donc à regarder le groupe des trois filles de l'Institut, de son directeur et de son professeur discuter, rire, finissant sa coupe de champagne dans une grimace. Il fallait qu'elle arrête, si elle ne voulait pas se faire remarquer. |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Mar 19 Avr - 22:44 | |
| A se demander s'il ne se trouvait pas déjà dans un pièce de théâtre. En moins d'une dizaine de minute, son frère et trois de ses élèves, l'avaient rejoint pour s'adonner à une scène dont il était seul spectateur. Restant silencieux, il attendit une entracte pour pouvoir prendre part au spectacle. Et comme si on l'avait entendu, Victoria Blackwood amena un silence, tel celui des trois coup de bâton, avant une représentation.
- Heureux de vous revoir Mademoiselle Blackwood. Lança-t-il tendis que cette dernière s'éloigna d'eux, avant de continuer sur un ton plus léger. Sérieusement. Mademoiselle Screat, j'ai besoin de votre avis... Je fais si vieux que ca ?
Il ne pu se retenir de rire à pleins poumons, attirant par la même occasion des regards mauvais dans sa direction. Prenant en compte ces derniers, il se reprit, feignant de boire un gorgée de sa coupe de champagne. Que les gens pouvaient être rabat-joies certaines fois.
- Ne répondez pas à cette question. J'aurais peur que votre réponse est un impact sur vos résultats. Ajouta-t-il sur le ton de plaisanterie, de façon plus discrète cette fois ci. Bien que j'aimerais discuter avec vous, mon super grand frère semble vouloir me parler...
Ne souhaitant pas laisser Ely seule, surtout après la démonstration Blackwood, il regarda autour de lui si quelqu'un pouvait lui tenir compagnie. Au moins, le temps qu'il est une discution avec l'ainé des Anouza.
A croire que c'était son jour de chance, du moins sa soirée. Non loin de là, il aperçu Elena Woods, une Licorne, tout comme Ely. Croissant son regard, il lui fit signe d'avancer vers eux.
- Je pense que vous vous êtes déjà vu, non ? Demanda-t-il aux deux bleues sans pour autant attendre une réponse. Nous nous retrouverons surement plus tard mesdemoiselles. Ah, et j'oubliais. L'alcool est interdit aux sorciers mineurs.
Avec un clin d’œil, il transforma la coupe de champagne d'Elena en jus de pomme pétillant. Moins classe, mais plus légal. Sur ce, il s'éloigna avec Anton à l'écart de la foule.
Au bas du grand escalier de marbre, il tourna vers la droite et empruntant une porte dérobée. Par cette dernière, et par un long couloir faiblement éclairé quelle cachait, ils arrivèrent en dessous de la scène principal. Désormais seuls, Nicolas se tourna vers son frère avec un regard interrogateur.
- Quelle est la mauvaise nouvelle ? Dit-il en buvant la fin de son verre. Ne me regardes pas comme ca. J'ai un don pour sentir ce genre de chose.
Invitant le professeur à s’assoir sur une caisse en bois pour discuter, il desserra sa cravate. La soirée s’annonçait tellement bien. Tout est éphémère, même les choses les plus simples. |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Ven 22 Avr - 21:27 | |
| La nuit était fraîche, et le vent venait à peine d’apparaître. On ne savait ni comment, ni pourquoi, mais le chemin si froid, si silencieux, n'était pas sans personne sur lui. En effet, un homme marchait depuis quelques heures, un bâton à la main. On voyait de loin son chapeau pointu aller au dessus de sa tête, dont des cheveux gris y trouvaient leur origine.
Personne ne savait réellement pourquoi il état là, il était là, c'est tout. Un temps, deux temps, et voilà que la moité d'un autre venait d'arriver. L'homme était changé, cela ne faisait aucun doute. Jamais on ne l'avait vu si sombre, si froid. Lui, qui, jadis, avait représenté la fraîcheur dans son monde. Lui qui avait apporté un vent nouveau nous apporté désormais un vent de mystère et d"inquiétude. Que s'était-il passé depuis tant de temps? Que pouvait-il avoir fait durant ses derniers mois en Angleterre ?
Après quelque temps, on voyait son visage, grâce à la lumière que la lune avait la gentillesse de bien vouloir éclairer. L'homme avait vieillit. On le voyait. On avait toujours trouvé ces petites détails de vieillesse bien moindre face à la jeunesse qu'il dégageait; ce n'était plus le cas. Des lunettes ornaient son visage, et de nombreux signes de fatigue avait son apparition. Ses yeux étaient devenus mystérieux, pleins d'idées et contre-exemples, pleins de pensées dont il ne faudrait jamais aborder oralement. Des cernes descendaient très bas, et il avait beaucoup maigrit.
En effet, cela pouvait se voir sur son corps. Les habituelles robes de sorciers colorées avaient disparue. Granace portait une grande tunique grise qui s'ouvrait en deux au niveau du bassin pour laisser s'entrevoir ses jambes vêtues d'un pantalon noir. Par dessus, un manteau gris sans manche avait son apparition, en dessous d'une cape noir à capuche. Ses habits n'étaient pas le signe d'un désintéressement esthétique ou autre. Ils ne reflétaient aucunement une quelconque misère. Simplement, ils étaient le reflet d'une coupure de la vie. Granace, en effet, voulait se protéger de la vie. Quelque chose s'était fermé en lui, quelque chose d'important. Maintenant, il voulait passer inaperçu dans le monde, comme un spectre, ou une ombre. On ne devait pas le remarquer, c'était trop. Sa vie, il avait tellement pris d'elle pour en donner à l'opinion publique. Il en avait assez, c'était trop. Stop. C'était pour cette raison qu'il avait quitté son poste de Ministre en quelques semaines. Tant pis pour ceux qui le critiquaient, il ne vivait que pour lui même.
Les contours de l'imposant théâtre de Vellingrad s'étaient dessinées devant le vieil homme. Les lumières de la fête éclairaient le visage de Granace, et son sourire, souvent si présent, s'était effacé depuis un certain temps. Il contempla le bâtiment de toute sa hauteur, dévisageant ainsi certaines parties de l'imposant endroit. Il savait pourquoi il était revenu, il en avait l'origine désormais devant les yeux. Depuis le temps qu'il faisait parti du gouvernement d'Alice, il se bâtait pour l'ouverture du théâtre. Il avait crée un département, celui de la Culture, pour permettre à se théâtre de voir le jour. Personne ne l'avait remercié, et il avait fallu attendre son départ pour permettre sa rénovation. Granace était déçu, mais ses projets prenaient enfin forme.
Il entra alors dans le théâtre. Un couloir de traverser, un escalier de monté, et il était dans la salle de réception. On le regarda étrangement. Il lança des regards noirs aux personnes qui avaient posé leurs regards sur lui. Il détestait ça, se faire remarqué. Ses yeux presque noirs balayèrent la salle, et il vit un fauteuil, dans un coin reculé, près d'une table. Il choisi l'endroit comme étant le plus approprié pour se reposer, ce qu'il fit, dans une discrétion la plus complète. |
| | | Anton AnouzaAdministrateur .
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Sam 23 Avr - 13:12 | |
| Le jeune homme s’attendait à une réponse d’Amaelis lorsque la préfète de la lignée des Licornes fit son apparition. L’ancien phœnix salua Mlle Screat avec un grand sourire, appréciant particulièrement cette élève sérieuse et sympathique. Ce cercle aurait pu rester comme tel, d’une composition assez original, ce n’était pas tous les jours que les deux frères se retrouvaient avec deux élèves autour d’un verre, mais ce ne fut pas le cas. En effet, Victoria Blackwood arriva soudainement avec des paroles assez surprenantes.
« Bien sûr que non, voyons ! Amaëlis ne cherchait que quelqu’un avec qui discuter, et je pense que son souhait a été exaucé. D’ailleurs elle préfère les hommes plus jeunes ! »
Le directeur de Durmstrang se chargea de répondre à son élève tandis qu’Anton haussait les sourcils d’un air déconcerté devant le peu de tact et de respect de l’élève de sa lignée. Ne faisant aucun commentaire cependant, il n’était pas là pour ça, il regarda la phœnix enlevait la préfète des Dragons pour s’éloigner du cercle réduit à trois personnes.
Le professeur de métamorphose était quelqu’un de très ouvert et sociable, toujours le mot d’humour à la bouche. Malheureusement l’arrogance de certains sorciers, dont un grand nombre de sa lignée dans laquelle il avait fait ses études, le laissait perplexe. En effet, appréciant énormément la lignée des Phoenix, il était cependant attristé du comportement de quelques membres qui donnaient une image peu flatteuse de celle-ci. Peut-être Stefan Todorov se comportait ainsi, mais depuis plusieurs siècles les temps avaient changés et il fallait évoluer…
« Ne répondez pas à cette question. J'aurais peur que votre réponse est un impact sur vos résultats. Bien que j'aimerais discuter avec vous, mon super grand frère semble vouloir me parler... »
Sortant de ses pensées par les paroles de son frère, il avait d’ailleurs raté ce que celui-ci avait dit à Ely et ne comprenait donc pas de quoi ils discutaient, mais visiblement ils avaient l’air de plaisanter. Cette interruption dans ses pensées fit aussi rappeler à l’occlumens qu’il devait dire quelque chose d’important à Nicolas et celui-ci le lui fit remarquer explicitement. Les deux jeunes hommes se préparèrent donc à partir mais le professeur de magie noire ne voulut pas laisser la préfète seule et chercha donc quelqu’un pour l’accompagner. C’est là qu’il s’aperçut de la présence d’Elena Woods, une autre élève de la lignée des Licornes, et l’invita à se joindre au groupe qui se disloquait petit à petit.
« Je pense que vous vous êtes déjà vu, non ? Nous nous retrouverons surement plus tard mesdemoiselles. Ah, et j'oubliais. L'alcool est interdit aux sorciers mineurs. »
Souriant sur cette dernière phrase, son frère était décidément irrécupérable, il salua les deux jeunes femmes et suivit Nicolas qui apparemment connaissait bien le théâtre, même s’il ne venait d’ouvrir qu’aujourd’hui. Passant à côté du grand escalier de marbre, similaire à celui de l’institut, ils tournèrent à droite et empruntèrent un couloir derrière une porte. Ils arrivèrent sous la scène. Observant les lieux rapidement, c’était assez étrange de se retrouver avec son frère dans un endroit pareil, il écouta ce dernier qui prit la parole en premier en buvant dans sa coupe de champagne.
« Quelle est la mauvaise nouvelle ? Ne me regarde pas comme ca. J'ai un don pour sentir ce genre de chose. »
Nicolas ne se trompait pas. Cependant, voulant un peu détendre l’atmosphère avant la nouvelle, l’ainé des Anouza répondit en rigolant.
« Je ne savais pas que tu possédais un quelconque don. En tout cas, tu ne l’as jamais manifesté… »
La plaisanterie faite, ils s’amusaient beaucoup à ça, Anton reprit son sérieux et annonça la nouvelle à son frère d’une voix qui n’avait plus sa chaleur habituelle, en s’asseyant à ses côtés. La référence à ses parents lui donnait un air triste, lui qui cachait pourtant tout sous une carapace et n’exprimait jamais ses sentiments en public.
« Ce sont Mme et Mr Olvov, tu sais les amis de… papa et maman... Ils ont été retrouvés sans vie avec la marque des ténèbres au dessus de leur manoir. » |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Lun 16 Mai - 17:44 | |
| Était-elle toujours follement enthousiaste ou étais-ce le vent de chuchotements et de souffles retint enfin lâché qui donnait à Arwen cette expression ravie mais choquée - oui tout à fait, choquée était le mot parfait -. Le ruban rouge et symbolique coupé depuis quelques temps déjà et la foule entassée devant l’imposant bâtiment déjà dispersée la jeune fille n’avait pas bougé, elle avait été bousculée et elle n'avait rien attendu de celui qui l'avait touchée mais il s'était arrêté et avait prit le temps de s'excuser. Ensuite, restée presque seule elle avait mieux entrevu les jeunes femmes et jeunes hommes - car l’attroupement de vieillards car il faut le dire ainsi, comment nommer autrement d'âgés sorciers s'amusant du pourquoi ils étaient là et intéressé seulement par le décolté des étudiantes et les coupes de champagnes qui s’enchaînaient sans intriguer personne- et tous étaient vêtue de tenues superbes, de smokings ( ce mot résonnait avec poésie dans la tête de la jeune fille, des smokings, ce mot l'a faisait rêver. c'était fou mais ainsi) et de chapeaux extravagants, tout cela dans un décor raffiné et elle n'était même pas encore entrée dans le théâtre. La cour avant du Von Landorf était à présent tout à fait déserte et recouvrant ses esprits Arwen se redressa, remit une mèche de ses cheveux noirs dans son chignon, cherchant une grâce rêvée et une délicatesse qu'elle ne se connaissait pas et qu'elle doutait d'obtenir elle entra.
Que fessait-elle là? L'endroit d'or, de marbre et de verre était resplendissant. La beauté était certainement éphémère du moins l’apprécier car elle en était presque déjà écœurée mais on ne pouvait nier que le bâtiment était splendide. Des couples dansaient non pas attiré par une musique de film mais par un orchestre personnel dans un coin d'une des pièces majestueuses, des robes rivalisaient de beautés, des buffets de hauts niveaux et des serveurs aux services des invités. Elle n'était pas habituée à la pauvreté mais plutôt à l’aisance, oui, mais pas cette aisance là. Elle se souvenait très bien d'un livre, Rumeur d'une certaine Ana...il l'avait fait rêvée et ces jeunes filles riches vêtues de robes de hauts couturiers, conviées à des bals incroyables et tout cela bercé par de rudes histoires d'amour, toutes se battant pour le même fils d'industriels. Comment pouvait-elle se retrouver là?
Auriez-vous besoin d'aide mademoiselle?
Cette voix la sortit de ses pensées qu'elle regrettait déjà. Peu importait comment elle était arrivée là, elle voulait juger par elle même, les soirées mondaines étaient-elles réellement agréables ou nullement? S'interroger ne la mènerait pas loin et un sourire ravis sur les lèvres elle observa le serveur qui venait de s'approcher d'elle. Ridicule, ce n'était pas un serveur mais un steward qui ll l'avait accosté poliment mais qui voulait clairement qu'elle se recule, oui, elle était au milieu du tapis rouge de l'entrée.
Oh! Excusez-moi. Pourriez-vous m'indiquer les élèves de l'institut de Durmstrang?
Elle avait enchainé par cette phrase car il était évident qu'elle n'irait pas loin seule bien qu'un besoin de découverte l'attirait déjà. Il lui expliqua, elle sourit aimablement et avança. Elle se détourna assez vite en fait du chemin indiqué par le steward, maintenant elle savait où ils étaient mais autre chose l’intéressait. Elle avait beau être tout à fait perdue dans ce décors elle savait exactement ce qui lui serait attrayant. La pièce où elle se trouvait était fort grande, combien de personnes s'y promenaient avec aisance par dessus tout elle n'aurait sut le dire mais bien trop que pour la pièce face moins d'une trentaine de mètres. Celle-ci était prolongée par, voilà où elle se dirigeait, une salle de bal, plus petite mais juste à peine des couples dansaient sur une valse mélodieuse jouée par un orchestre à la droite de l'entrée de la pièce. Les robes volaient ,les jambes se croisaient, les pieds se frôlaient et les couples s 'évitaient, tout semblait calculé, tout était comme naturel, les couples semblaient unis et ne fessant qu'un ils pouvaient s’occuper à croiser leurs regards avec passion et non à faire attention à leurs gestes.
Elle resta là, entre les deux pièces liées par une grande ouverture qui devait certainement se fermer par des portes vu les quelques griffes -mais minimes, l'endroit étaient bien trop parfait et travaillé pour qu'on ne les laisses réellement apparente- au sol. Elle avait presque rêvé - non pas presque, il fallait l'avouer- d'être là et à présent elle semblait pouvoir se satisfaire de voir les danseurs, devraient-elle elle même y participer? C'était une chose dont elle doutait - capacités et opportunités mélangées- mais c'était moins important, du moins tant qu'elle n'y avait pas goûté elle s'en passerait un moment. |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Sam 21 Mai - 20:15 | |
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Robe en soies, de satin, de velours, osées, subtiles, provocante, décolletées, talon haut, discrets, ouverts ou fermés, bas résille ou collant fin, chignon, désordre soignés, relevés, bagues, colliers, bracelet, boucles d'oreilles rondes, grandes, petites, longues, courtes, à plume, bijoux diverses, maquillage osés ou discrets, rouge à lèvres rose, violet transparent ou rouge, fleurs dans les cheveux, diamants, émeraudes, rubis ou saphir... Tout cette étalage de lumières, de richesse et de splendeur faisait vomir Law. La jeune fille avait regardé d'un air désabusé toute cette foule empressée admiré l'inauguration du célèbre théâtre G. Von Landorf. Elle avait beau méprisé ce beau monde, venu que pour servir leur intérêt qui n'avait -elle était sûre- aucun rapport avec le théâtre qu'ils étaient tous venus applaudir, elle avait tout de même enfilé une des beauté de sa garde-robe. Sa robe de satin bleue pâle dont le léger décolleté était bordé de diamant, laissait derrière apparaitre un dos-nu osée pour une jeune fille de quinze années seulement. Le tissu descendait jusqu'à lui caresser les chevilles laissant apparaitre des escarpins d'un mauve bleuté assez pâle. Ses cheveux, qui avait suivit trois heures de torture- était regroupés en une sorte de chignon donnant une apparence de désordre délicat par les quelques mèches bouclés qui s'en échappaient pour se poser sur ses épaules. Si elle ne portait aucune bague et une seule touche de maquillage autour de ses yeux, quelques bracets ornait son poignet et le célèbre oeil de rubis de sa famille trônait autour de son cou retenu par une chaine en argent. A son humble avis, tout ce cinéma était un véritable appel au vol. Et par les temps qui courait c'était d'une totale absurdité. "Lawra, laissez donc vos doigts tranquille. Quelle mauvaise manie avez-vous adopter là mademoiselle!" Lawra cessa de mordiller ces ongles et jeta un regard peu amène à sa belle-mère qui s'était posée debout à côté d'elle dans une posture emplit d'orgueil. Elle ne les rongeait plus depuis que son prof de maintien avait réussit à lui faire intégrer que c'était pas bien -allez savoir pourquoi- mais elle ne pouvait s'empécher de monter son pouce à sa bouche lorsqu'elle était nerveuse. Or ce rassemblement la rendait nerveuse. Elle détestait chaque personne présente par leur simple présence, chaque bijoux, chaque affichage de leur richesse jusqu'à sa propre robe pourtant à la fois simple - en tout cas plus que d'autres- et jolie. Law avait à peine détourné le regard vers la foule toujours attroupé autour du théâtre qu'une voix, masculine, cette fois s'éleva vers elle : "Il y a un problème Lawra?" La jeune dragonne baissa les yeux, adoptant avec un naturel surprenant l'attitude simple et sans reproche qu'elle offrait si souvent à son géniteur : "Aucun Père. Mère s'assurait seulement que je sois présentable. Je vous remercie de votre solicitude." Lawra aimait ces mots autant qu'elle les haissait. Ce language lui avait fait découvert un univers de mots et jeu de cache-cache qui lui plaisait assez. Il était tellement facile de feindre l'humilité quand elle enfilait l'armure de la jeune demoiselle Blackwind, riche héritière -du moins si sa belle-mère ne dilapidait toute sa fortune avant. Joyce reporta son attention sur l'inauguration, attendant patiemment que la soirée se termine pour être enfin libéré de la présence pesante des adultes qui l'accompagnait. La petite cérémonie achevée, le théâtre G. Von Lanford fut enfin ouvert aux riches invités et Law suivit à contre-coeur ses responsables. Sa belle-mère se fondit presque immédiatement rejoindre quelques uns de se samis après s'être excusé auprès de son mari de l'abandonner. Après l'autorisation de William Blackwind, elle était allé rejoindre ses quelques "amis" sous le regard désabusé de Lawra qui avait reconnut certains d'entre eux pour être plus que de simples amis à la chère Lady Blackwind. "Tachez faire bonne figure cette fois, Lawra, que je n'ai pas à subir quelques mauvaises remarques sur votre comportement où je serais contraint de prendre les mesures qui s'impose." Lawra, toujours dans son rôle d'humble fille de son père, baissa légèrement la tête dans une légère révérence : "Vous n'aurez aucune raison de vous plaindre de votre fille ce soir, Père, je vous le promet." Déjà Lord Blackwind se désinterraissait à sa fille pour aller rejoindre quelques uns de ses collègues. Joy balaya la salle des yeux. Elle n'aimait pas ses gens. Elle avait pourtant promis à son père de se tenir tranquille. En soi, elle n'avait rien contre le théâtre, au contraire, elle aimait beaucoup certaine pièces, en particulier celles de Fardin Hach Gordver. La plupart de ce spièces étaient sombre et finissaient dans la mort, pourtant ce côté sombre de cynisme, de noirceur et de réalisme attirait Law, séduite par son talent. Jouer par des vrais acteurs, La rose du vice devait être un délice à voir et écouté. Il lui arrivait d'en jouer quelques scènes avec Asim ou bien avec son professeur de dessin dont le langage maniéré collait bien avec le ton de la pièce même s'il refusait de jouer les scènes trop noirs, et restait sobre, peu attiré par ce style d'écriture. "Mademoiselle, vous désirez un verre?" Lawra posa les yeux sur le serveur superbement habillé dans un costume noir des plus sobre et des plus impécable qui lui avait adréssé la parole sur un ton professionel qui ne trahissait aucune émotion. Lawra aurait pu admirer leur sang-froid de servir sans un mouvement de cils tous ces gens comme s'ils étaient réellement à leur disposition. La jeune Blackwind prit une coupe de champagne : "Oui, merci." Légèrement adossée à une colonne finement sculpté du hall, Laxra but lentement une gorgée du breuvage fruité dans un maintien tel que son professeur l'aurait applaudit... si elle n'était pas adossée à cette colonne. Son regard désabusé dans un mélange de dédain et de moquerie, Lawra observa tout ces gens avec une seule envie : que la soirée se termine le plus rapidement possible.
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] Ven 27 Mai - 0:34 | |
| Il ne s'était donc pas trompé. Anton venait de lui annoncer une terrible nouvelle. Les Olvov étaient des amis proches de leurs parents. Il se rappela leur fille, Olivia, son ancienne camarade de jeu. Il se promit de lui rendre visite, même s'il savait, étant passé par là, qu'il ne serait d'aucun recours à sa douleur. Sans transition, ses pensées se portèrent sur les mangemorts, les seuls monstres capables d'une chose pareil. Et puis, il y avait leur signature. La question ne se posait même plus. Qu'il était naïf de croire que la fin du lord allait réduire sous silence ses partisans. Naïf de croire qu'il n'y aurait plus de meurtres.
- Merde, pesta le jeune homme quand son verre se brisa dans sa main. A croire que les mangemorts ont un effet sur mon self-contrôle.
Après avoir ricané nerveusement, il sortit un mouchoir de sa poche pour éponger le sang qui commençait à goutter sur le sol. Il aurait sans doute pu lancer un sort curatif, mais étant donné que ce n'était pas son domaine de prédilection, il s'abstena, préférant attendre que le flux sanguin s’arrête de lui même. Respirant un grand coup, il se leva, et se dirigea vers la sortie, avant de jeter un coup d’œil à son frère.
- Tiens moi au courant... Tu sais... Pour l'enterrement, commença-t-il. Remontons, il me semble entendre le maire. Encore une annonce. Il ne changera jamais.
Accordant la parole aux gestes, il s’élanca, son frère sur les talons, sur le chemin qu'ils avaient parcouru plus tôt. En haut, les convives s'étaient regroupés près de l'estrade. Sans plus attendre, après avoir épousseté son costume, il avança en avant de la foule pour avoir un œil sur la scène, s'excusant lorsqu'il bousculait un sorcier.
- Cette soirée est loin d'être terminée mes amis. S'exclama Georges Clomv, maire de Vellingrad, fidèle à lui même. En effet, loin de moi l'idée de vous cacher cette nouvelle, j'attendais la venu du principale intéressé pour vous l'annoncer. Devant vous, j'ai l'honneur de vous présenter le nouveau gérant du théâtre G. Von Landorf, le non moins connu Kebinus Granace!
Tout en suivant le bras tendu de Clomv, il remarqua dans un coin de la salle, l'ancien ministre assit dans un fauteuil, regarda d'un œil neutre l'assemblé. Alors qu'un instant plus tôt, l'annonce avait lancé un silence parfait sur le hall, tout le monde s'en donnait désormais à cœur joie.
- C'est un canular, clama une sorcière derrière lui.
- C'est grâce à lui que le théâtre est de nouveau ouvert. Ce n'est que justice, lança un autre.
Les avis sur le vieillard divergeait. Lui même ne savait que penser. En tant qu'homme, Nicolas avait apprécié son ainé. C'était une personnage sage et réfléchit, qui possédait un humour bien à lui. Mais en tant que politicien... Alors que Granace n'avait pas encore cillé, le maire s'impatienta.
- Hum... Hum... Monsieur Granace, dit-il d'une voie anormalement aiguë. Vous pouvez me rejoindre... S'il vous plait ?
Comme pour l’inciter, la foule se scinda en deux groupes, laissant un passage à l'ancien directeur de la justice. Ce dernier se leva enfin de son trône pour rejoindre d'un pas énergique Clomv. C'est à ce moment que tout alla de travers.
Alors que le nouveau gérant des lieux allait entamer un discours, ou simplement dire "merci", nous ne le sauront jamais, les portes s'ouvrirent à la volée, laissant entrer un vent d'une envergure impressionnante. Habituellement ce genre d'entrée étant réservé à des personnes mal attentionnées, les mangemorts pour ne citer personne, la plupart des convives reculèrent jusqu'au fond de la salle. A la surprise générale, personne ne se montra.
- C'n'est que l'vent, assura un des sorciers chargé de la sécurité, après avoir jeté un coup d’œil par une fenêtre. Y' a une tempête... Et pas une p'tite.
Le directeur de Durmstrang n'avait pas bougé, gardant un œil sur la porte. Depuis sa place, il pouvait apercevoir les trombes d'eau qui inondaient déjà les routes. Connaissant son histoire, il savait que Velingrad était censé être protégé par les intempéries et le fait que cela ne soit plus le cas n'annonçait rien qui veille.
Sans prier garde, toutes les lumières s'éteignirent. A croire que c'était fait exprès. Il sortit sa baguette et lança un lumos. Rien ne se produisit. A entendre les autres autour de lui, il ne devait pas être le seul.
- Que tout le monde garde son calme, dit une voix qu'il ne connaissait pas sur l'estrade. Il semblerait que nos baguettes, ainsi que toutes formes de magie ne fonctionnent plus.
Comme pour confirmer ces dires, des chandeliers qui lévitaient précédemment au dessus d'eux, tombèrent au sol, manquant d'assumer quelques sorciers et sorcières.
- Fichu bâtiment..., maugréa le nouveau venu. En vu des circonstances, nous allons devoir évacuer, le bâtiment tenant grâce à la magie, risque de s'écrouler à tout moment.
- De mon temps, grogna un homme âgé à coté du professeur. Nous montions les édifices de façon à ce qu'ils tiennent début sans magique. Voila à quoi nous mènes cette modernisation sans fin...
- Silence, lança la voix à l'assemblé. Certains d'entre vous ont pu remarqué que la magie ne s'est pas totalement évaporée. Toutes vos coiffures et effets éphémères tiennent encore pour je ne sais quelle raison, cela me laisse donc à penser que la magie limitée n'a pas été touchée.
Nicolas voyait à quoi il voulait venir. Par magie limitée, il entendait magie à temps limité, comme les coiffures, les avions de papier volant ou encore... Les portoloins.
- Que toutes les personnes venus par portoloin se manifestent, ajouta la voix.
Il avait donc vu juste, ils n'avaient pas été touchés. D'une voix audible, il indiqua qu'il en possédait un, tout en déclinant son identité : Nicolas Anouza, directeur de Durmstrang.
- Parfait. Il semblerait que votre institut va accueillir de nouveaux étudiants ce soir.
Durant le temps qui suivit, une longue file inquiète s'était formée devant Nicolas Anouza, Georges Clomv et Nathalie Remvie, qui était directeur du département de la sécurité intérieur mais aussi la voix qui les avait rassuré plus tôt. Par groupe de six, les convives s’éclipsèrent en direction de la grande salle où Anton les accueillaient. La soirée est loin d'être terminée avait dit le maire. Pour une fois, il n'avait pas tord.
Hj : "Qu'est ce qu'il nous fait ?" C'est surement la question que vous vous posez tous... Je cherchais un moyen de relancer les choses, sans pour autant fermer le sujet du théâtre sans fin, alors donc voici le lien avec la nouvelle intrigue que j'annoncerai officiellement demain! :)
Hj* : Désolé pour les fautes, il est tard et je me lève tôt... ;) |
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| Sujet: Re: Inauguration du théâtre G. Von Landorf [Rp Commun] | |
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