Le Monde Magique

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La journée d’Alice était fini depuis un petit moment, il était 20h15 quand elle mit sa cape sur ses épaules, sa baguette dans sa poche et prit les documents se trouvant sur son bureau. Plus qu’un quart d’heure avant que ses employés ne se rendent dans la salle B du sous-sols, elle sortit à grand pas de son bureau, les couloirs étaient déserts, tous les membres du ministères étaient partis depuis longtemps. Le bruit des talons noirs de la jeune femme claquant sur le sol en marbre blanc était la seule chose qui brisé le silence de mort du lieu.
La brune laissa bientôt ses pensées vagabonder en montant dans l’ascenseur, elle appuya sur le bouton menant au sous-sol.

*Qui a bien pu être au courant des recherches de IELIEV ? Ce ne peux pas être un des membres au courant de ses agissements, un pacte avait été passé, la personne serait morte si elle avait tenté quoi que ce soit pour nuire au projet ou à Luben…*

Déjà l’ascenseur laissait entendre le tintement de sa cloche et les portes ne tardèrent pas à s’ouvrir, la ministre quitta la boîte métallique et se dirigea machinalement vers la salle B dans les couloirs humides du sous-sol. Une pensée frappa bientôt Alice de plein fouet. La jeune femme s’arrêta net à quelques pas de la lourde double porte en chêne.

*Non, ce ne peut pas être lui, IL me l’aurait dit quand nous nous sommes revus dans le château Demitrov. Non, c’est absurde, si une action devait être menée, j’aurais était au courant, pourquoi risquer de me faire démasquer ?*

Elle reprit sa route et ouvrit d’un coup sec de baguette la porte de la salle. Les torches accrochées aux murs s’allumèrent une à une d’une flamme verdâtre sur son passage. Alice déposa les documents tout au bout de la longe table rectangulaire et posa sa cape sur le dossier de la haute chaise sculptée.
La brune prit place et soupira, elle n’avait aucunement envie de se trouver ici ce soir, elle aurait aimé pouvoir rentre chez elle et se reposer, loin de ce bâtiment et de ses notes de services s’entassant sur son bureau.
Elle leva les yeux vers la vieille horloge au dessus de la porte d’entrée 20h25, ils n’allaient pas tarder à arriver. Pourvu que cette réunion ne prennent pas trop de temps, et que tout le monde veuille bien coopérer et ainsi cette affaire pourrait être vite réglée. Alice aurait pu tout aussi bien trouver le fauteur de trouble d’une manière encore plus rapide, mais les manières des mangemorts ne sont pas les mieux vues ici… Un sortilège de doloris ou quelques goûtes de Veritaserum lui auraient grandement facilité la tâche…

Des bruits de pas la tirèrent de ses rêveries, quelqu’un arrivait, comme quoi, les employés ponctuels, voir même en avance existaient toujours. La ministre se redressa un peu sur sa chaise et attendit de voir qui allait apparaître dans l’encadrement de la porte restée grande ouverte.

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Geoffroy von Landorf cacha discrètement la lettre qu'il venait de recevoir du Ministre de la Magie. Elle ne devait pas être lu par tout le monde et le jeune employé fut très curieux de savoir ce qu'il se passait pour qu'Alice invite tous les directeurs des départements. A vrai dire, il ne savait rien de ce qui se ramait mais Geo sentait un danger arrivé. Il ne put dire en quoi il en était sûr. C'était juste un instinct qui le lui affirmait. Au fond de son cœur, il ressentait des picotements et ça ne signifiait pas l'apparition de bonnes nouvelles. Il froissa le papier où l'encre était encore fraiche. Puis, lorsque personne ne le regarda, il la brûla d'un coup de baguette discrète.

Toute la journée, Geo attendit la réunion. Il en tremblait d'avance. Que pouvait-il bien se passer ? Puis, il réfléchit aux personnes qui allaient être présentes. La Ministre bien sûr. D'ailleurs, Geo se promit de ne faire aucun gestes ou mouvements qui trahissent sa compassion envers Alice. Puis, il y aurait... Aprilyne ! La jeune femme si vive et mordante dont il s'était trompé sur son compte. Cependant, quand on est comme Geo, on se méfie de tout le monde qui vous entoure. On est toujours à l'affut du moindres soupçons.
Évidemment, il s'était excusé honorablement mais avec une pointe de peur dans ses yeux car, après son spitch, Ap' était encore plus informer sur son problème. Elle ne savait pas ce qu'il était et Geo ne voulait pas le savoir mais elle ne le regardait plus comme avant. C'est vrai qu'il avait été un peu violent. Non, il faut ne plus y penser. C'est une réunion et non un règlement de compte entre adultes.

Il redevint sérieux et, lorsque son département fut vide, il fixa sa montre. 20 heures 20. Il fallait qu'il y aille enfin. Il était fou d'impatience bien qu'il avait en tête qu'il allaient être surpris par les nouvelles. Il rangea ses affaires et sortit de son bureau doucement, tel un loup à l'affût. Puis, il prit l'ascenseur tout en ayant regarder si personne n'était restée dans son département. Non. Hop, il descendit jusqu'au sous-sol, ce qui fut un long trajet pour lui. Les portes métalliques s'ouvrirent sur une salle où deux portes en bois massifs, dont l'une grande ouverte, trônaient. Il s'avança bruyamment vers la salle B pour avertir son arrivée puis il fut dans l'enceinte de la salle B. Il remarqua la Ministre.

" Bonjour Madame La Ministre."

Il la salua d'une poignée de main puis attendit ses directives.

Invité .

20h25, bureau du directeur du département des accidents et catastrophes magiques.

Anton s'étira sur son siège tout en baillant, il ramassa distraitement le parchemin reçu dans l'après-midi, la ministre... Il le relu une nouvelle fois avec un sourir en coin sur le visage. Il aura tout de même fallut un petit moment avant que ces idiots se rendent compte qu'ils n'avaient pas encore fini de se torturer les méninges et de se méfier les uns des autres...
Mais Alice le décevait.. Vu ce qu'elle écrivait sur la lettre, elle n'avait toujours pas compris... Le mangemort s'attendait à mieux venant de la fille de vous-savez-qui, à moins que cela fasse parti de son plan... Il fit une boule du parchemin et l'envoya dans sa poubelle de l'autre côté de son bureau.

Le bulgare finit par se lever et sortit de la pièce, il verouilla la porte d'un coup de baguette. Le directeur s'anvança vers l'ascenseur puis fit demi tour, il préféra transplaner. C'était interdit dans l'enceinte du ministère, mais après tout, il n'y avait plus personne à cette heure ci hormis les autres directeurs convoqué. Après tout si quelqu'un lui faisait une remarque, il pourrait toujours lui rétorquer que c'était une façon comme une autre d'être sûre que personne ne l'avait suivi jusqu'à la salle de réunion...

Dans un nouveau crac sonnore, il arriva devant les porte de l'ascenseur au sous-sol et d'un pas lourd et lent se dirigea vers le couloir des salles de conseils, le bulgare soupira en voyant la porte de la salle B déjà ouverte. D'un côté il ne voulait pas passer sa soirée à attendre de parler d'une chose dont il avait déjà connaissance, mais d'un autre, ça serait une occasion de rencontrer la jeune femme qu'il ne connaissait que d'après les paroles des autres mangemorts ou des employés ayant déjà eut à faire à elle.

Quand il posa un pied dans la pièce, Anton s'apperçu qu'un des membres comvoqués était déjà présent, il l'avait déjà croisé dans l'atrium, ce type ne lui inspirait pas confiance et le regard qu'il posait sur la petite brune au bout de la table n'arrangait rien...
Il lui adressa un bref signe de tête et repporta son attention sur la jeune femme à l'autre bout de la pièce. Elle n'était pas très grande et cela se remarquait d'autant plus quand elle était assise, on aurait juré qu'elle n'avait pas plus de 16 ou 17 ans. Le bulgare s'avança vers elle, il pu alors remarqué que si son visage ressemblait à celui d'une adolescente, son regard était la preuve qu'elle avait quitté cette période depuis longtemps. Il était froid et inspirait un certain respect, elle devait être une personne douée en magie pour avoir une aura aussi imposante.
Anton lui attrapa la main et lui fit un baise main à l'anglaise avant d'aller simplement se placer à la place où son nom était inscrit en lettres dorées flottant au dessus du siège. Quand il prit place, celles ci s'effacèrent.

Invité .

Elvilmathien venait de recevoir une lettre de la Ministre. Elle devait ce rendre ce soir au sous-sol dans la salle de conseil B. Regardant l'heure, elle se dit qu'elle avait un peu de temps avant de se mettre en route. Elle n'avait pas l'intention d'aller là-bas en avance et ne voulait pas non plus arriver en retard. Elle mit de côté son travail pour le lendemain, elle n'était pas d'accord, elle n'aimait pas repousser ce qu'elle devait faire. Puis elle relu attentivement la lettre. Il y avait quelque chose de louche sous cette histoire. S'en prendre à une personne pour avoir parler d'une réunion, d'accord on avait pas le droit mais s'en prendre à une personne c'était une mesure drastique quand même. Elle aimait cette idée et la détestait en même temps. Mais bon puisqu'elle aimait tout ce qui n'était pas clair, et qu'elle n'était pas tout à fait saine d'esprit, elle ferait avec et serait pour une fois attentive à ce qui se passerait autour d'elle.

A vingt heures vingt, elle se mit en route. Dans dix minutes elle devait être dans la salle. Juste le temps pour aller là-bas doucement et éviter d'être essoufflée en entrant dans la salle. Elle vérifia que tout était rangé et sortit de son bureau avant de le fermer. Puis elle suivit le dédale de couloir jusqu'à l'ascenseur. Les couloirs se ressemblaient tous. Des mur avec des lumières, ce qui était normal, et quelques tableaux de temps en temps. Rien ne changeait.

* Ils auraient pu mettre des couleurs différentes et un peu de décoration, là j'ai l'impression d'être dans un hôpital, et si c'est pas un hôpital normal c'est un hôpital psychiatrique. Pire encore. *

Elvi' soupira alors qu'elle entrait dans ce qui devait un ascenseur mais ressemblait plus à une grande boite de conserve moldue. Elle trouvait cela d'un goût tout ce qu'il y avait de plus horrible. Et même avec un peu de décoration, elle ne pourrait jamais trouver ces choses attirantes. A part leur utilité, rien mais alors rien ne lui plaisait. Elle attendit patiemment d'arriver au sous-sol et d'entendre la petite sonnette annonçant l'arriver à l'étage demandé.

Elle sortit de l'ascenseur et se dirigea, toujours en marchant doucement, vers la salle de conseil indiquée dans la lettre.

*Les sous-sol, trop humide et sentant le renfermé. Il devrait penser à changer leur utilité. En faire des cachots et salles de torture. Au oui, des salles de torture, très utile pour soulager nos pauvres petits nerfs.
Bon El', faut penser à autre chose. Tu ne peux pas penser à torturer quelqu'un alors que tu diriges tout simplement vers une réunion. Il faudrait penser à garder les pieds sur terre de temps en temps.
Et arrêter de me parler à moi-même aussi par la même occasion. *

Elle grogna doucement avant de se reconcentrer sur son chemin.

Elle entendait ses chaussures sur le sol. Non pas le bruit de talons, chose qu'on entendait habituellement quand une femme marchait, mais un petit bruit venant de ses ballerines. Elle se trouvait plus à l'aise pour travailler dans ces petites chaussures. Quand elle arriva pas loin de la salle, elle regarda l'heure grâce au sortilège Tempus. Il ne lui restait que deux petites minutes pour atteindre la porte. C'était tout à fait réalisable.

Elle passa la porte à 20h29, très exactement, juste une petite minute avant le début de la réunion. Puisqu'elle était arrivée depuis peu au Ministère, elle ne connaissait personne, elle salua donc les personnes présentes d'un simple signe de tête, geste simple mais poli. Elle trouva ensuite sa place, endroit où elle alla s'asseoir, s'y installant confortablement en attendant que la réunion veuille bien commencer, pour savoir de un où cela menait et de deux pourquoi elle avait du venir alors que du travail l'attendait tranquillement dans son bureau et qu'elle avait dû le repousser.

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Kebinus Granace venait tout juste d'arriver à son poste de Directeur de Département de la Justice Magique, et on le demandait déjà de partout. Il savait que ce poste était l'un des plus importants, mais pas autant !

Arrivé dans son bureau, après s'être déjà perdu au seins du Ministère, il avait reçu la visite d'une jeune fille qui paraissait très en colère.
Après ceci, il avait lu la lettre de la Ministre lui demandant de venir à cette réunion, entre directeurs.
Le reste de la journée c'était bien passée, on peut le dire. Il avait fait une réunion avec ses employés, ceux du Département de la Justice Magique, puis, il était allé voir la Ministre pour la saluer et lui demander quelques renseignements sur son poste. Cette dernière lui rappela la réunion de ce soir, et il parti manger dans son Manoir. Arrivé là-bas, il s'était rendu compte qu'il avait oublier son chat au ministère, et en un coup de baguette, le problème fut régler, Joseph (le chat), était à ses côtés, et mangeait.
Après cela, il était revenu au Ministère pour présider une séance avec les membres du Magenmagot. Il avait pris un peu de temps pour lire le dossier d'un procès qu'il allait présider dans très peu de temps, puis la second qui suivrait. Il se rendit donc à ces procès, pour enfin finir sa journée à 18H30 sonnante. Il passa alors après son temps à gratter les papiers du dossier concernant l'adolescente venue dans son bureau tout à leur, puis, reparti chez lui pour manger.
Il manga, comme prévu, et reparti alors au Ministère afin de se rendre à cette mystérieuse réunion.

Granace marchait donc dans l'Atrium, endroit dont il avait déjà passé son temps ce matin en arrivant au Ministère. Il était désormais vide, et il perdait alors tout son charme. Sans bruit, sans rires ni pleurs, sans bruits de pas, tout paraissait trop calme pour ce genre d'endroit.
Arrivé à l'ascenseur, il descendi au niveau inférieur, un endroit réservé aux Salles d'audiences et de conseils. Il pris la direction de la Salle de conseil B.

Il retourna alors aux années où il travaillait à Poudlard. Cette humidité et cette odeur de renfermé l'emportait directement dans ses souvenirs passaient dans les cachots de Poudlard, à discuter avec son vieux professeur et ami, Horace Slughorn, ou bien à demander à Rogue d'arrêter de punir ses élèves, les Serdaigles.
Il avança calmement dans le calme et se vit la porte de la Salle B déjà ouverte, avec du bruit à l'intérieur. Il arriva dans la porte et entra.

- Bonsoir tout le monde.

Il s'installa à un des sièges. Il tenait avec lui quelques dossiers, ainsi que d'autres affaires. Il retira son chapeau, sa cape et s'installa.
Après cette petite entrée très discrète, (peu de personnes ne l'avait remarquer, plus pour longtemps), il ouvra les dossiers, posa sa plume et mis ses lunettes, et se mis en place pour écrire les informations.

C'est alors qu'une fille, que l'on pourrait plutôt qualifier de vieille fille, fit son entrée dans la salle, en courant. Elle s'approcha de Granace et lui murmura.

- Les conseillers français en Justice sont là monsieur le Directeur.

- Mais enfin, Gilberte, ils ne devaient pas venir demain ?!

-Mais je ne sais pas monsieur le Directeur.

Ce dernier regarda les membres tous étonnés de voir ce genre de spécimen exister (Gilberte).

- Excusez-moi un instant, j'ai une petite chose à régler.

Granace sorti de la salle accompagné de sa secrétaire, et vis les deux hommes.

- Messieurs, voici de l'argent, dormez à l'hôtel, je n'ai pas de temps à perdre, nous verrons demain, bonsoir.

Ils partirent et Gilberte aussi, pendant que Granace refaisait la même entrée que tout à l'heure.

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Le Monde Magique

Velingrad

Gringotts, la banque des sorciers

[Intrigue : la paix n'est toujours que de courte durée partie 1] La réunion des directeurs