Le retour de la bibliothèque avait été plus rapide que l’avait imaginer la jeune femme. Même si sa rencontre avec un empoté lui avait fait perdre un peu de temps, elle avait maintenant tout les outils en mains pour faire son cours du lendemain dans les meilleures conditions .Malheureusement sur le chemin du retour la pluie était arrivée et Ohna arriva à la porte d’entrée du château dégoulinante de tous les côtés. Quelle idée aussi de vouloir traverser le parc à la façon moldu alors que de gros nuages gris arrivaient de l’ouest . La jeune femme se maudit intérieurement avant de passer le porche. Le soleil venait de refaire son apparition. Ohna souffla avant de sortir de sa veste l’ouvrage qu’elle avait tant cherché et l’examina espérant que la pluie ne l’ait pas abimé.

-AU moins un qui est sec.. .

Ohna sourit et se dirigea vers l’escalier menant dans les étages. Un café et des vêtements secs ne seraient pas de trop. Elle traversa le hall à toute vitesse, passant sans voir que quelqu’un avait fait des dégâts , mais lorsque qu’elle entendit un homme s’énerver, Ohna s’arrêta net.

*Naaan te mêle pas de ca.. cafééé il t’appelle…*

Finalement elle fit demi tour, on ne sait jamais , un préfet qui ferait du zèle ou un début d’insulte pour finir en duel. A regret, elle alla voir la scène. Face à elle, un homme de grade taille avec une sorte de loque à peut près humaine à ses pieds. Au vu des paquets étalés parterre et les paroles de l’homme, ca devait être son elfe de maison. Comme tout elfe, celle-ci le suppliait à grand renfort de larmes tandis que son maître restait de marbre, ce qui avait pour habitude d’agacer la jeune femme. Comment pouvait-on être insensible à ce point ?Et encore plus traiter un être vivant comme une vieille serpillère ? Ohna comprenait très bien que les elfes de maisons voulaient travailler, voir se faire exploiter mais il lui était intolérable de ne pas les respecter en tant qu’être s vivants dotés de raison et de sentiments. Non, elle n’était pas pour le Front de Libération des Elfes de Maisons, juste pour qu’on arrête de prendre les gens pour des cons.
Ohna fini par s’approcher un peu, de manière a ce que l’homme sente sa présence, espérant qu’il allait réagir autrement..

-Un souci peut être ? Je peux vous aidez ?

Une entrée en matière simple, classique, juste de quoi paraître polie bien que l’idée de lui rentrer dans le lard était assez tentante.
Le regard de la professeur se posa sur l’elfe encore aux pieds de son maitre. Elle aurait voulu faire un geste dans sa direction, mais elle savait que cela aurait été mal interprété, surtout venant d'une nouvelle arrivante dans l'institut magique.Elle préféra sortir sa baguette et rassembla tout les parquets éparpillés.

-Vous êtes bien bruyant,monsieur,vous perturbez le calme de cette école.

Pour Alexander l'attitude de son serviteur était disproportionné. Bien sur la sienne étant parfait selon ses critères. Il ne faisait que la remettre à sa place et lui faisant prendre conscient de ses erreurs. Il en avait pris l'habitude de voir Piky se mettre dans un tel état. Ce qui ne lui faisait ni chaud ni froid. Il aurait voulu éviter d'attirer les regards. Après tout ce n'était qu'une simple mise en garde. Ce qu'il considérait n'être qu'une affaire personnelle aller prendre une tournure autre. Une jeune femme qu'il ne connaissait pas décida de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Pourquoi fallait il que les gens s'impliquaient dans des histoires qui ne les concernaient pas. Alexander resta tout ouïe. Quand il entendit les propos de la femme il ne put s'empêcher s'esquissait un rictus. Elle venait de lui reprochait qu'il faisait trop de bruit.
*De quoi tu mêles!*
Avant de dire ou faire quoi que ce soit le professeur, fit un tour sur lui même pour observer les lieux. Il n'y avait personne sauf eux dehors. la pluie avait sans nul doute cloitré les élèves à l'intérieur.

"Je ne savais pas qu'une loi interdisait de crier dehors... Sans nul doute il aurait été préférable que j'hurle à l'intérieur ou bien au sein du bibliothèque..."

Il voulait faire comprendre à son interlocutrice qu'il trouvait ses propos absurdes. Après tout si on ne pouvait pas faire de bruit ici ou donc alors.
Puis d'un air non chalant, il regarda son elfe.

"Tu vois Piky, on m'accuse de troubler la quiétude des moineaux à cause de mon mécontentement du à ta bêtise."

Aussitôt l'elfe se redressa et lâcha le pantalon. Après avoir reniflé bruyamment elle s'adressa à Ohna.

"N'eeen voulait à M,sieur Alexander... Touuut est m'a fauteee..."

Alexander apprécia le soutien de sa créature, il savait surtout que cette dernière pouvait se montrer extrêmement possessif surtout quand il s'agissait du sexe opposé.

"Pour répondre à votre première question, Non je n'ai point besoin de votre aide..."

Avec un air faussement détaché, après tout il ne lui avait absolument rien demandé.

"Piky n'aurais tu pas oublié quelques choses?"

Il fronça les sourcils, il estimait que sa servante était redevable suite à l'aide apporté par cette femme. l'elfe hocha la tête et elle alla se cacher derrière lui en lançant un timide.
"Merci pour les paquets."

Piky juste après se remit à sangloté de plus belle. Alexander espérait maintenant que cette histoire était close.

L’attitude de l’homme face à elle ne lui plaisait pas. Un pauvre homme qui se sentait tout puissant alors qu’il n’a..enfin.. on va rester polie. Ohna le regarda sans animosité, ne laissant rien paraître du bouillonnement interne. Lorsqu’il se tourna vers son elfe, qui l’approuva, Ohna cru qu’elle allait lui sauter à la gorge.

*pauvre cloche*

Comme d’ordinaire, l’elfe prit sur elle les erreurs de son maitre ce qui fit soupirer silencieusement la jeune femme. Pauvre petite chose, être à ce point abruti par un sorcier… navrant.

-Eh bien écoutez, si vous n’avez pas besoin..

Ohna allait tourner les talons quand l’homme obligea son domestique à la remercier .L’elfe se mit ensuite à sangloter. Les larmes touchèrent la jeune femme qui ne pu s’empêcher de prononcer un « abruti » un peu trop sonore avant de s’éloigner avant que la situation s’envenime un peu trop. Décidement, les hommes un peu trop fiers, elle ne les supporterai jamais.

(desolée pas le temps)

Pour qui se prenait cette péronnelle. Il sentait monter en lui cette rage qui avait du mal à le quitter. Alexander la considérait comme une schizophrène de première ordre. D'abord venir lui proposer son aide puis en partant l'insulter de façon fourbe. Alexander détestait par dessus tout le manque de respect mais aussi le manque de franchir. Si elle avait quelque choses à lui dire elle aurait très bien pu le faire en face.

"Quelle bravoure de votre part."

Lança t il assez haut et fort pour qu'elle puisse entendre tout en applaudissant. Sa réaction était visiblement des plus hautaine.

"Si le fait d'entendre la vérité vous dérange, rester donc à votre place. A l'avenir occuper vous de ce qui vous regarde plutôt que de vouloir jouer les fouines et les héroïne de bas étage."

Alexander savait qu'il venait de déclarer une guerre ouverte. Après tout il n'était plus à cela près. Il en prenait peu à peu son parti. Il commençait à croire que les personnes vivant dans ce pays était gravement atteint. Il ne voyait absolument pas ce qu'il avait fait de mal pour l'irriter à ce point là.
L'elfe toujours planquait derrière Alexander se remit à crier de plus belle.

"Touuuuuuuuuuut essssssssssst ma fauuuuuuuuuute! Je vous attire le malheurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr! Elle vous détesteeeeeeeeeeee à cause de moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"

L'attitude de sa créature commençait aussi à lui taper sur le système nerveux. Pour l'instant il préférait rester impassible à ses pleures pour ne pas spécialement agavé la situation. Ce n'était pas forcément la bonne attitude à adopter dans ce genre de situation mais Alexander ne comprenait pas vraiment le genre humain alors un elfe dépressif encore moins.

*Quel mufle, quel con, quel trougnouf !!...*

Dans sa tête, les noms d’oiseaux fusaient. Cet homme.. qu’elle ne le recroisent pas avant un moment, cela risquait de mal finir. Ohna continuait d’avancer en pensant à son café fumant qui l’attendait ainsi que son fauteuil. L’autre se ne contenta pas de laisser couler et en remit une couche en l’interpellant indirectement.
Ni une ni deux, Ohna se retourna vivement. Elle n’était juste assez loin pour ne pas lui faire boucler sa bouche avec un sortilège de silence. L’homme en rajouta encore une couche tandis que son elfe à ses pieds continuait de couiner.

*Courage zen respire*

Ohna prit sur elle, comme on lui avait apprit durant sa formation. Ne pas laisser ses nerfs prendre le contrôle. Toujours éviter l’affrontement si c’était possible, bien qu’un sort fût si facile pour tout régler… surtout que ce type n’en valait pas la peine.
Les pointes et les racines des cheveux de la jeune femme commencèrent à prendre une couleur rouge orangée, comme à chaque fois qu’elle était en colère. Sa nature de métamorphomage reprenait souvent le dessus selon ses émotions bien qu’en traque, ce n’était pas un souci grâce à sa concentration.

-Jouer la fouine ? Mais vous vous prenez pour qui ? Je n’ai pas de leçon à apprendre d’un petit bonhomme qui ne sait même pas traiter correctement son personnel et qui n’a aucun respect que pour sa petite personne.

L’elfe reprit sa lamentation de plus belle. Ohna serra le poing. Quand est-ce que son maitre allait la calmer Quand un attroupement se serait formé autour d’eux ? La jeune femme tenta d’apaiser l’elfe avant que trop de curieux s’approchent.

-Mais non ,calme toi, ce n’est pas ta faute…les mots eurent du mal à sortir, je ne le hais pas…

Elle s’approcha un peu plus, ignorant royalement le maitre de l’elfe et s’accroupi pour se mettre au niveau de la créature pour lui tendre un mouchoir. Son autre main tenait sa baguette au cas ou.

-Aller, c’est fini, mouche toi et l’incident sera clos.

Puis, la professeur se releva, et fixa l’homme. Le moindre geste de sa part, et elle ne se generait pas de lui coller au mur.Ne jamais énerver une femme, jamais.

Il l'avait donc piqué à vif cette inconnue. Il n'était donc pas le seul à sortir facilement de ses gonds. Il l'écouta ses récriminations sans pour autant changer d'attitude vis à vis d'elle. Il lui en fallait plus pour se montrer déstabilisé. Il était très difficile de lui dicter une conduite à suivre tant qu'il ne l'avait pas décidé.

"Je traite mon personnel comme bon me semble, ne vous déplaise. Je n'approuve pas son manque de rigueur. Je sais bien que nul est infaillible. Mais à l'avenir elle apprendra de son erreur. Si vous tolérez l'incompétence cela vous regard."

Lui dit il avec un air hautement hautain. Il savait qu'il pouvait se montrer odieux. Surtout quand il estimait ne pas être dans son tord. Il avait toujours été pointilleux et puis il faut dire que Piky cumulait beaucoup les bêtises. Dans son fort intérieur il se demander combien de temps elle-même résisterait à la tornade qui lui servait de serviteur.
L'elfe dont les sanglots ne cessait regarda son maitre quand Ohma lui tendit un mouchoir. Sans rien dire, Alexander fit un hochement de tête d'accord pour qu'elle puisse accepter.

"Merci."Dit la frêle créature dont les pleures ne cessaient.

En tout cas ce qui amusait Alexander c'est que cette femme était prête à dire n'importe quoi pour rassurer l'elfe, même à mentir. Elle avait au moins raison sur une chose, il fallait que Piky cesse immédiatement ses gérémiades. Comme elle n'était pas capable de se calmer de son plains grès Alexander décida d'intervenir.

"Piky, cesse immédiatement de pleurer. S'en est assez. Tu soucis cette dame par ton attitude."

L'elfe eu l'air soudainement perturber par la demande de son maitre mais n'eut pas d'autre choix que de lui obéir. On remarquait cependant son menton tremblé.

"êtes vous satisfaites? Elle ne troublera plus le calme de cet endroit."

Après tout c'est bien elle qui insistait pour que règne l'ordre et la quiétude dans ce parc.

Voir ainsi cette pauvre créature serrait le cœur de la jeune femme qui se retenait de coller son poing dans la figure ce prétentieux. Ce n’était pas en étant aussi borné et froid et irrespectueux qu’on obtenait ce qu’on voulait, même si parfois un ptit sort pouvait aider…Surtout quand on a la baguette qui démangeait, comme à ce moment précis.

*Calme reste calme..tu sais garder ton sang froid…*

Ohna évita de regarder l’elfe qu’elle avait en pitié et regarda son maitre dans le blanc des yeux.

-Satisfaite pas vraiment. Je crois qu’il y a bien pire que votre elfe. Mais bravo, félicitation vous savez vous faire obéir.. Le respect, monsieur, est ce qui est le plus important et la façon dont vous traiter votre domestique montre l’homme que vous êtes. J’espère que vous n’êtes pas professeur parce que j’ai peur pour ses pauvres élèves !

Ses cheveux prirent une teinte rouge clair, perdant peu à peu le contrôle. Ohna respira profondément mais la fureur ne se calma pas.Elle tenta alors un regard vers la pauvre elfe qui sanglotait en silence.

-Vous n’êtes qu’un pauvre homme, un tout petit petit petit bonhomme …et j’espère ne plus jamais avoir à faire à vous.

Rester polie, ne pas faire de geste malheureux, partir ?Oui partir, car elle ne pouvait plus rien faire de plus ? Un pauvre type dans son genre, ce n’était pas elle qui allait lui apprendre quoi que ce soit.Trop fier, trop prétentieux pour ca.
Sans attendre, elle se retourna et re repartie vers ses appartements.

Alexander ne baissa pas les yeux quand Ohna le fixa. Bien au contraire, ce dernier par défiance resta sur ses postions. Son regard noir plongeait dans celui de la professeur sans sourcilier. Il la laissa déverser tout son poison verbal sans rien dire. Esquissant sur la fin un sourire narquois. Il voyait qu'elle était entrain de perdre le controle d'elle. Au fond cela l'amusait profondément. Après tout il ne voyait pas pourquoi elle se mettait dans un tel état et surtout pour si peu.
Quand elle eut fini son petit jeu, qu'il trouvait tellement ridicule. d'un air clairement hautain il lui rétorqua.

"Je n'ai pas de compte à vous rendre. Quand à l'obéissant je trouve qu'elle est indissociable à la discipline. Nous vous déplaise je suis bien professeur ici. Tout comme vous..."

Alexander se doutait que la jeune fille était l'une de ses collègues elle lui avait fourni quelques indices au cours de la conversation qui avaient pu le mettre sur la piste.

"Vous me parlez de respect, et vous avez une attitude qui n'est en rien en adéquation avec vos dires. Vous êtes donc de ces personnes qui pratiquent l'art de juger. Vous êtes ce que je qualifierais d'une donneuse de leçon."

Puis d'ajouter un petit pic pour enfoncer le clou.

"Puisque vous me faites la leçon je vais aussi vous en faire une. Je plains aussi vos élèves car vous perdez rapidement le contrôle de vos nerfs. Ce qui n'est pas de bon aloi."

Il sortit machinalement sa baguette. Il se préparait à toute éventualité. Il n'avait pas perdu tout ses réflexes de son ancienne vie. Il était donc près à réagir si Ohna osait quelques choses.
Puis comme si de rien n'était. Comme si la jeune femme n'existait pas, comme s'il n'avait pas eu une intercation. Il dit à son elfe.

"Allez rentrer les paquets dans ma chambre."

L'elfe exécuta et disparut avec les objets du litige.

( Désolé j'ai eu beau réfléchir j'ai pas trouvé d'autre solution)