Durmstrang
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 Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)

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MessageSujet: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyMer 17 Fév - 22:01

Elle avait une robe blanche, avec une cape bleu clair posé sur les épaules. A son cou un long foulard bleu et blanc pendait et volait à ses côtés, porté par le vent. Dehors il faisait plutôt beau, mais le froid était pénétrant et malgré la fourrure blanche qui doublait l'intérieur de la cape et de la capuche, Thaïs-Méloé avait froid. Ses pieds étaient gelés et elle se formula la pensée qu'ils serait bientôt possible de les couper sans douleur immédiate. La jeune fille venait d'arriver au château, la calèche de ses parents l'avait déposer dans le parc. Thaïs-Méloé avait fait monter ses bagages et avait préféré marcher dehors plutôt que de rentrer tout de suite. Comme à son habitude, la nostalgie était venue attraper Thaïs-Méloé. Elle aimait dire en riant qu'elle était née en ressentant la nostalgie et le spleen. Dans ses mains, Thaïs-Méloé tenait un livre moldu de Georges Pompidou (un président de la république français moldu ), une anthologie de la poésie française rédigée par l'ancien président de la république. Thaïs-Méloé parlait un français parfait, elle avait fait de nombreux séjours chez M. de Vercourt, son cousin, ce qui lui avait permis d'apprendre à maitriser cette langue qui la passionnait - notamment à cause de la production littéraire énorme de cette Nation. 

"- Il fait froid, affreusement froid..."

Thaïs-Méloé avait l'habitude de parler seule, elle prit place contre un énorme chêne, à sa gauche le château pointait un peu dans le ciel. Cela faisait vingt minutes qu'elle marchait, elle avait du beaucoup s'en éloigner... Thaïs-Méloé désirait et refusait dans le même temps la présence de quelqu'un. Être un paradoxe vivant... Tel était la philosophie de la noble jeune fille, comme si tout ce qui était simple était pâle - bien que le pâle ait toujours eu une acception positive chez la jeune fille. 

Elle regardait le ciel, il y avait des oiseaux, beaucoup de corbeaux, au loin elle imaginait qu'il y avait peut-être déjà des hirondelles, ou du moins qu'elles n'allaient pas tarder à venir sonner les cloches du printemps, de la joie et du bonheur... La joie et le bonheur, ces mots, ces sentiments étaient bien inconnus pour elle. La vie l'avait faite constamment en recherche, sans pouvoir connaître le bonheur même lorsque son amour était partagé.

La tristesse, la solitude... En elle, elle senti poindre de lourdes larmes, elles glissèrent lentement sur ses joues. La jeune fille gouta l'une d'elle, elle était salée. C'était une larme immense dans lequel un enfant aurait pu se noyer  - après tout, nous pouvons nous noyer dans un verre d'eau.  La jeune fille était assise sous l'arbre, elle venait d'ouvrir son livre, sa capuche était posé sur sa tête, retombant en deux grandes courbes sur ses épaules. Derrière elle, des pas dans l'herbe se firent entendre, elle resserra le nœud bleu qui serait sa cape.
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyJeu 18 Fév - 11:34

    Mark n'en pouvait plus du château. Voila des mois qu'il n'avait pas mis les pieds dehors, vu le froid qui y régnait. D'un naturel frileux, il n'aurait pas eu l'idée de se confronter au climat Bulgare si l'institut n'avait pas été si bondé. C'est donc décidé qu'il mit une cape rouge doublé d'une fourrure noire et qu'il descendis les longs escaliers menant au hall d'un pas rapide. Il aurait bien pris l'un des passages secrets, mais en cette période, ils étaient principalement occupés par des couples et ne voulant pas les déranger, il préféra un chemin plus traditionnel.

    Il était enfin arrivé devant la lourde porte de chêne massif qui menait vers l'extérieur. Comme il s'en était douté, celle ci était fermée pour empêcher le froid de pénétrer dans les lieux. D'un coup d'épaule, celle ci s'entrouva juste assez pour que le jeune homme puisse s'y glisser et ainsi atteindre le parc, accompagné des râles de ses camarades qui se plaignait du vent, qu'à cause de lui, s'était faufilé dans le hall.

    La chaleur de sa salle commune lui manquait déjà. De l'intérieur, l'on aurait cru l'hiver passé vu le ciel sans nuage dans le ciel. Même s'il n'y avait plus de neige, le vent venait du nord ce qui la remplacement amplement. La tête baissé, sa cape et son écharpe l'emmitouflant, il s'avança hors du sentier...

    La dernière fois qu'il avait relevé la tête, il voyait encore le château. Désormais ce n'était plus le cas, il s'était aventuré dans une partie du parc qu'il ne connaissait pas. Sur sa droite se trouvait la forêt sacré tendis que sur sa gauche se trouvait un fontaine, qui ne semblait pas fonctionner, ainsi que plusieurs arbres d'où une silhouette bleu clair se détachait d'en dessous d'un d'eux.

    " Surement un licorne en hibernassions" Pensa-t-il amusé tout en se rendant vers l'inconnu.

    Il était maintenant adossé au dis arbre. Aussi étonnant, que cela fut, le sorcier dessous la cape bleu clair, ne daigna pas tourner la tête. Doucement, il s'assit en face du personnage qui se confirma être une élève mais encore inconnu au bataillon. D'une pâle beauté, elle semblait à une statue. Hésitant,il mit une main sur l'épaule de la jeune fille, voyant qu'elle n'avait toujours pas réagit à sa présence.

    " Tu vas bien ?" Lui demanda-t-il véritablement inquiet.
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyJeu 18 Fév - 12:26

La jeune fille avait bien senti la présence de quelqu'un, mais elle était dans l'un de ces moments où elle ne pouvait pas parler, l'un de ces moments où elle n'aurait rien pu formuler d'autre qu'un "bonjour" un peu gras, inélégant et - en tout cas - vulgaire. Lorsque le garçon posa sa main sur l'épaule de Thaïs-Méloé, elle tressailli et sursauta. Elle leva la tête puis baissa sa capuche. Il formula quelques mots. La jeune fille remit ses cheveux en ordre et saisit la main de jeune homme pour la retirer de son épaule. Bien sûr, elle savait que si cet homme était l'un des "chef de gang" cela ne lui rapporterai rien, mais elle avait en elle l'écho de la lettre de son père.

Elle referma son livre brutalement puis tendit sa main droite en direction du jeune homme. Le geste était imprécis et oscillait entre une main tendue vers une autre, ou une main tendue pour le baisemain. Elle sourit et articula difficilement quelques mots :

"- Je vais bien merci de t'en préoccuper. Je suis Thaïs-Méloé, je suis une dragonne - si je puis le dire ainsi. Et toi ?"

Elle ne se rendit compte qu'après qu'elle avait tutoyer le jeune homme, chose qui n'était pas dans ses habitudes, évidemment il était trop tard. Elle regardait le ciel patiemment sa main tendue. Son cœur palpitait, chaque nouvelle rencontre provoquait une palpitation singulière. Elle ne sentait rien de mauvais chez ce garçon, son intuition ne l'avait jamais trompé, mais les surprises arrivent souvent très vite, trop vite... Elle murmura quelques mots, n'arrivant plus à maitriser sa voix comme elle le souhaitait.

"- Il fait beau n'est-ce-pas ? Froid, mais beau quand même. J'aime quand le soleil nous éclaire de cette façon sans pour autant avoir assez de courage et de force pour nous réchauffer. J'aime ce qui est froid en fait..."

Sa main gantée n'avait toujours pas bougé. Étrangement son désir paradoxal s'était réalisé, elle avait une violente envie de marcher et ne pus s'empêcher de formuler son désir au jeune homme et prenant appui sur l'arbre pour se relever en retirant sa main. Une fois debout elle tendit à nouveau sa main, l'oscillation était toujours présente, le garçon ferait son choix pour lui dire bonjour. La seule chose qu'elle espérait était que s'il choisissait le baisemain il saurait le faire correctement. 

Les feuilles des arbres tressaillaient et un léger bruit de feuille que l'on remue parvenait aux oreilles des deux jeunes gens, elle se sentait revigorée parmi la nature.
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyVen 19 Fév - 0:43

    Mark la regarda agir comme s'il était spectateur d'une scène de théâtre. Il était comme paralysée. C'est en voyant des mèches blondes, dépassant de la capuche, qu'il comprit à qui il avait à faire. Ayant lu beaucoup de chose sur la Bulgarie sorcière et ses us et coutumes, il savait que dans les sommets de Pirin se trouvait une société de Vélane, aussi belles que féroces. Il aurait pu mettre ca sur le dos du froid, mais au fond de lui, il se doutait que la jeune fille avait un lien plus ou moins éloigné avec une vélane. Il préféra pour autant garder ceci pour lui car si ce n'était pas le cas, il aurait pu la vexer. Les jeunes de nos jours...

    Sursautant au contact de la main, froide mais pourtant douce, de la sorcière, il l'écouta sans pour autant réagir. Ill n'avait pas vu la main que la jeune fille car il n'était toujours pas en état d'agir, à son plus grand désespoir. Il était comme sous le charme de cette dragon à l'aspect si fragile. Et ca ne lui plaisait pas du tout. Loin de là.

    Elle semblait ne pas voir que le sorcier en face d'elle avait un problème car elle continuait d'épiloguer. Surement l'habitude, pensa-t-il. Ce n'est que lorsqu'elle se leva, le laissant ainsi seul accroupi, qu'il eu comme un électrochoc qui le désenvouta.

    Se levant doucement, un sourire s'affichait sur son visage, signe qu'il était en pleine disposition de ses moyens. C'est à ce moment là, qu'il vu la main de la jeune fille, toujours tendu vers lui, à une hauteur et d'une façon inhabituel. Comptait-elle vraiment qu'il lui fasse un baisemain ? D'un côté, il s'en sentait capable. Venant, non pas d'une famille de noble, mais d'une famille bourgeoise, et ce depuis des siècles, il était coutume qu'il apprenne un minimum de règle de société. C'était ses grands-parents qui s'en étaient chargés, à leur bon vouloir.

    Combien de fois, il avait prié ses aïeux d'arrêter de prendre leur temps, leur avait expliqué que de nos jours, les règles de politesse se limitaient à un bonjour, à un merci et à un au revoir, que le baisemain, le fait de s'incliner, ... n'était plus de cette époque. Et bien encore une fois, il s'était trompé.

    Malgré tous, il s'excusa en pensant que ce genre de pratique n'étaient respectées, de nos jours, que par une minorité de noble comme semblait faire partie la demi-vélane. Il n'avait donc plus qu'à mettre en pratique ce qu'on lui avait enseigné.

    Prenant, la main de la jeune fille, il enleva son gant - car il est coutume qu'un baisemain se fasse sur une main non gantée - s'inclina, prit la main de la sorcière afin de porter celle-ci à ses lèvres pour la baiser silencieusement et le plus respectueusement possible. Encore une fois, il prit conscience à quel point sa peau était froide mais comparable à de la soie.

    L'image qu'il donnait à cet instant devait être comique pour quiconque passerait par là. L'on serait cru revenu au siècle dernier. Mais malgré tout, il fallait dire que ce n'était pas déplaisant. Loin de là.

    Se relevant, il tendit le gant à Thaïs-Méloé avec un sourire.

    "C'est vrai qu'il fait beau... Je suis Marck Pevski, un Phoenix. Enchanté."

    Au final, il se sentait un peu idiot. Peut être qu'elle ne s'attendait pas du tout à baisemain. C'est donc sans attendre une quelconque réaction qu'il continua :

    " Je ne t'ai jamais au château. Pourtant, j'ai beaucoup d'amis Dragon. Tu viens d'arriver. Non ?

    Ce n'était pas vraiment une question car il en connaissait la réponse. Dans tous les cas, il espérait ne pas trop paraitre indiscret au regard de cette noble demoiselle.
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyVen 19 Fév - 1:37

La jeune fille patienta jusqu'au baisemain fatidique. Le jeune homme savait donc faire. Elle se maudit un instant de s'être comportée de cette façon. Les feuilles faisait toujours un bruit tangible et sensiblement poétique. Elle jeta son regard au loin pour observer le paysage, puis planta ses yeux dans ceux de Mark. Cet instant dura une trentaine de secondes, c'était extrêmement long. Thaïs-Méloé ne savait pas ce qu'elle cherchait, mais elle savait qu'une boule c'était formé dans le corps du jeune garçon quand il était assis, comme s'il était sous son charme. Une sensible impression de puissance venait remplir le cœur de Thaïs-Méloé, mais c'était éphémère, elle ne savait que trop que celle qui était en carence de distance c'était elle. Elle elle aimait en quelques secondes, après un regard, peut-être même aimait-elle déjà Mark. Cette question était insoluble, si c'eût été le cas elle l'aurait caché, même - et surtout - à elle-même. Si ça n'avait pas été le cas elle ne ce serait pas posé la question.

Elle fit quelques pas en direction du jeune homme comme pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Elle recula presque immédiatement et fit quelques pas en direction du château.

"- Tu me suis ? Ou plutôt, guides-moi, je suis nouvelle effectivement et je sais que je ne retrouverai pas le chemin du château seule."

Elle savait que ce garçon n'était pas tout à fait pour elle, peut-être était-il trop sûr de lui-même, ou trop éloigné d'une espèce de vérité lyrique et poétique. Son cœur était renversé. Elle regarda autour d'elle pour observer les branches qui gisaient au sol. Pour observer le mouvements du vent dans l'herbe, elle imaginait bien que sur sa nuque devait se refléter ce mouvement impie et terriblement désagréable. Elle eut l'impression de vouloir séduire, ou de penser être en train de le faire. L'ultime honte pour elle. Les choses prenaient toutes un sens poétique. Elle se stoppa, interdite, et regarda vers le garçon. Elle ouvrit son livre et lu un rondeau, un de plus qui venait faire écho en elle-même. Pourtant, pourtant il manquait la torture, le sentiment acerbe, la goût âcre et âpre. Ces poèmes n'étaient définitivement pas les bons, il fallait du Rimbaud, du Verlaine, du Baudelaire. Tout, sauf du sage et du convenu.

Le froid vint frapper Thaïs-Méloé, comme d'habitude. Elle avait toujours eu froid, ses mains d'ailleurs étaient toujours extrêmement froide, comme sa beauté dit-on. Ses deux cristaux bleutés ne savaient plus ou fuir. Elle remit en place sa capuche sur sa tête, c'est le seul endroit qui avait pourtant de rester froid. Garder la tête froide pour éviter de s'épancher, pour éviter de tomber amoureuse. Ses oreilles la brûlait violemment. Elle ne savait que trop ce qu'il fallait faire. Elle marcha d'un pas décidé. Derrière le rêve il y a l'instant inouï de la beauté. Ce n'était pas le genre de choses qui venaient soulever Thaïs-Méloé dans son état normal. Elle souriait. Elle rit très légèrement d'un rire aigu et foncièrement cristallin. Sans doute était-elle en joie. Durmstrang, comme elle avait hâte d'y être élève...

"- Les cours se passent bien ici ? J'ai tellement hâte."
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyLun 22 Fév - 16:23

    Cette fille était vraiment étrange. Elle semblait comme possédée... Hésitante dans ces gestes, elle s'était approchée du jeune homme avant de reculer comme si elle venait de faire une erreur. Sans attendre une quelconque réaction, il avança de quelque pas avant d'engendrer un semblant de conversation avec Mark, d'une voix cristalline mais douce à l'oreille. Les vélanes étaient connu aussi pour leurs voix envoutantes. S''il ne s'était pas trompé, elle tenait ceci d'un parent proche. Pour éviter un silence inutile entre eux, il répond à la seconde où la jeune fille lâcha son dernier mot.

    "J'espère faire un bon guide."

    Il avait dit ces quelques mots avec un sourire charmeur. Loin l'idée de charmer la dragon, - c'était encore trop tôt - il voulait juste paraitre sympathique aux yeux de celle-ci.

    Ils étaient désormais sur le chemin du retour. Même s'ils étaient deux, aucun d'eux s'occupait de l'autre. Ils semblaient tout deux perdu dans leur pensée, loin très loin du parc. Mais cela ne dira guère longtemps. En effet, la dénommée Thaïs s'était arrêtée, avait ouvert son livre, qu'elle n'avait pas lâché des mains depuis leur rencontre, et c'était mise à le lire, sans se préoccuper de son camarade. Celui ci, loin d'être prit au dépourvu en profita pour examiner la demi vélane. Son visage ovale encadrait à la perfection un petit nez gracieux, des lèvres fines et des yeux d'un bleu pâle. Ces yeux... Il n'en avait jamais vu de pareil. Ils en étaient presque effrayant mais donnait l'impression au jeune Phœnix de plonger dans un lagon.

    Sans prévenir, elle reprit sa marche laissant quelque peu Mark à la traine. Reprenant son retard, il fut surprit par son rire, autant inopportun qu'irréel.

    Tendis qu'il secoua la tête pour reprendre ses esprits, la sorcière lui posa une question à laquelle il se hâta de lui répondre.

    " Je te comprend."
    Commença-t-il. "Les cours sont vraiment intéressants. Notamment la magie noire, qui à l'inverse de ce que l'on pense, ne nous enseigne pas à devenir des mangemorts mais est un complément à la défense contre les forces du mal."

    Conscient que la curiosité était un vilain défaut, une question lui brulait les lèvres et il en voulait la réponse. Mais si ce dernier vœux se voyait accepté, ne blesserait-il pas la jeune fille ? Il espérait que non, car il se lança.

    "Excuses moi... Je ne voudrai pas paraitre déplacé mais..." Dit-il d'un ton hésitant. "Tu ne serais pas la parente plus ou moins éloignée d'une vélane ? J'aime apprendre sur le monde de la magie. Mon père étant moldu, j'ai découvert tout cela il y a peu. Et pour ne rien te cacher... Tout me fascine. J'ai encore du mal à y croire."

    Il doutait que tout ce qu'il venait de dire allait intéresser la jeune fille. Elle savait surement depuis toujours qu'elle serait sorcière mais qu'importe. Il se sentait comme obligé de justifier sa question. Maintenant, il attendait une réponse si cela n"était pas inconvenante.
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyMer 10 Mar - 23:54

« - Oui, tu as raison, la magie noire est nécessaire, en un sens, et complémentaire à toute science magique. Il est bon et juste de connaître et de maîtriser quelques rudiments – ne serait-ce, en fait, que théoriquement – de magie noire pour avoir une efficacité. De droit, on ne peut être capable de connaître et de maîtriser ses ennemis qu'en connaissant l'objet qu'ils utilisent pour nous battre... »


Le jeune fille aimait l'empressement décharné de son compagnon de route. Tous les deux marchaient à leur rythme et bien que leur conversation aurait pu être décousue et pleine de non-sens elle était au contraire claire et nette. Concise et polie. Thaïs regardait encore autour d'elle, mais cette fois ses pas se faisaient réguliers, vraiment réguliers, comme pour éviter de perdre l'équilibre et de tomber à cause d'une pensée et du bruissement du vent dans ces cheveux. Elle avait ce qu'elle nommait « le visage des dimanches », c'est à dire un visage qu'elle voulait gracieux, mais surtout joyeux – alors même que souvent, il suffisait d'observer ses traits, sa nuque pour se rendre compte qu'elle était infiniment tendue, épuisée par l'effort de devoir paraître. Personne ne peut savoir vraiment combien elle aurait aimé fondre en larme, sans raison, simplement pour le désir, peut-être, de sentir ses larmes couler. Elle regardait avec attention les jambes du jeune homme. Son pas était gracieux, mais lourd, comme s'il aimait asseoir sa personne, faire entendre qu'il était présent, vraiment présent.



Thaïs-Méloé ne répondit pas à sa question, elle préférait de loin laisser le temps passer et perler comme de lourdes gouttes ourdissant un silence complaisant. Le château c'était effacé derrière les arbres, en fait, cela signifiait qu'ils approchaient. Elle regarda derrière elle, et caressa doucement son livre. En elle les sentiments contraires venaient la troubler. Elle ne savait pas, ne comprenait pas, ne désirait pas. Après plusieurs minutes, de longues minutes, Thaïs-Méloé s'arrêta pour observer un vol d'oiseau dans le ciel bleu, les nuages avaient d'étranges formes. Dans les nuages, l'homme projette son désir de rêve et de beauté, c'est pour cette raison que chaque personne voit dans le même nuage des choses extrêmement différente. Les nuages sont si poétique se disait-elle, évidemment aucun poème de son anthologie ne décrivait les mouvements ambigus et charmant des nuages, c'est un sujet plaisant et parfaitement complexe. Elle reprit sa marche et répondit d'une voix calme en regardant le garçon :


« - En effet je suis la fille d'une vélane, mais je suis à moitié, comment dire, normale ?! Ce mot est bien déplaisant, je ne suis pas normale, d'ailleurs bien fou et simple celui qui pourrait prétendre l'être complétement. Il n'y a rien de normal, juste des critères qui s'attache à des règles culturellement formulée. Chaque homme est unique... Bref, mon père est un sorcier, aussi j'ai un sang mêlé entre une vélane et un sorcier. »


Elle préféra se taire et détourna le regard vers l'avant du château. Elle était comme bouleversée par ce qu'elle venait de dire. Elle se rendait compte de l'imposture du comportement, des bonnes règles, depuis toujours elle était parfaite et maîtrisait le protocole comme personne, mais Dieu seul savait combien elle vomissait sur lui intérieurement chaque fois qu'elle en avait le besoin. "Tout est culture", ces mots, qui auraient pu être de Lévi-Strauss, vibraient en elle à chaque instant. Notre façon d'observer les nuage, les autres, de manger, de boire, de bouger, de dormir... Ses yeux brillaient et déjà, dans le coin de son œil droit perlait déjà une larme.



« - Cela se voit tant que ça ? Enfin sois rassurée, je ne crois pas être capable de charmer tant de gens, si mon visage est là, mon âme fait rebrousser chemin à quiconque, même les plus courageux... »


Elle avait le sourire facile avec cet homme, et une fois encore une moue étonnante vint allumer le visage de la jeune femme. 
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyVen 12 Mar - 18:43

Le jeune homme aux cheveux d'ébènes écoutait sans un mot ce que la semi-vélane avait à lui dire. Il était heureux de voir qu'ils étaient sur la même longueur d'onde au sujet de la magie noire. "On ne peut être capable de connaître et de maîtriser ses ennemis qu'en connaissant l'objet qu'ils utilisent pour nous battre." aurait pu être une phrase qui l'eut dit. Quoi qu'il en soit, elle ne semblait pas pressée de lui avouer ces origines. Certes, ce n'était pas malin de sa part de lui demander, alors qu'il ne se connaissait, l'on va dire peu mais quand on est disciple de la curiosité, celle ci ne vous abandonne que très rarement voir jamais.

C'est seulement, lorsqu'il approchèrent du château, non sans arrêts injustifiés de la jeune fille, qu'elle eu l'amabilité de lui répondre.

Elle récita sa réponse, comme l'aurait fait un comédien au devant d'une scène de théatre. La sorcière émanait, de ses paroles comme de sa présence, une certaine aura à la fois noble et terrible. Si sa fierté ne lui en aurait pas empêché, il aurait eu l'air surpris du ton de Thaïs... En effet, elle semblait bouleversée.

Et comme pour se justifier de sa nature, elle tacha de démonter son pouvoir d'attraction de sa voix douce et cristalline.

C'était maintenant au jeune Pevski de trouver les bons mots. Il ne voulait pas l'offenser plus qu'il aurait pu le faire en crachant une réponse bancale. C'est donc dans le silence qu'ils avancèrent jusqu'au porche de l'impressionnant bâtiment qu'est Durmstrang.

Sans demander son reste, il s'appuya contre la pierre froide de l'édifice et regarda la jeune femme droit dans les yeux.

"Il faut donc croire que je suis plus que courageux." Commença-t-il avec un sourire aimable. "Car pour le moment, je n'ai nul envie de prendre mes jambes à mon cou."

Si la sincérité aurait pu prendre la forme d'un être humain à cet instant, elle aurait surement prit l'aspect du sorcier.

La jeune femme n'était certes pas, le genre de sorcière qu'il fréquentait, mais il l'appréciait avec ces manières et réactions digne d'une reine. Certains l'aurait traité de fou, mais à quoi bon résister au demi-charme de cette sorcière. Jouons le jeu jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyVen 26 Mar - 17:28

Les deux jeunes gens étaient à présent à quelques pas du château. Thaïs-Méloé sentait qu'en elle les mots de Mark bouleversaient et retournaient son estomac. Une espèce de double de sensation de dégoût et d'Amour. Elle se maudissait chaque seconde de tomber amoureuse aussi vite. Elle continua à marcher et enfila sa capuche pour éviter au garçon qui l'accompagnait de voir son visage se décomposer. Elle souriait sans grand plaisir, essayant de masquer cette déconfiture intérieur. Il lui semblait qu'encore une fois elle perdait une bataille contre son cœur, contre son âme. Elle tenait fermement son recueil en main. Évidemment, sa timidité conjointe à sa déconfiture lui empêchait de savoir quel sujet elle pourrait aborder avec le jeune homme. Elle savait cependant qu'il n'aurait suffit que de quelques mots, mais elle n'osait jamais laisser ses lèvres articuler seules quelques idées charmantes et/ou indélicates. Sans doute avait-elle peur qu'elles trahissent une interne et gênante pensée.

Dans son silence, à travers chacun des pas que faisait Thaïs-Méloé se cachait une intense réflexion au sujet du jeune homme. Elle voulait percer son secret, savoir s'il était fidèle, s'il pouvait l'aimer ou en avoir envie. Sans doute aussi se posait-elle la question de la durée, en elle tout était si confus qu'elle ne s'y retrouvait même plus. Thaïs-Méloé était une fille étrange, tout cela était vrai, foncièrement vrai et tellement gênant au fond. Si différent. Elle regardait le garçon furtivement à chaque seconde, sans qu'il ne se rende compte – espérait-elle – qu'elle fixait ses pieds, ses jambes, ses mains. Elle essayait de percer la peau du garçon du regard pour voir si l'intérieur du garçon. Elle aurait voulu pouvoir le regarder dans les yeux et lui dire en souriant : « Ego te intus et in cute novi simplement en regardant ta peau. » (« Je t'ai connu intérieurement et sous la peau » (in Perse, Satire III)). Cependant, la jeune Thaïs-Méloé savait combien cela était impossible, combien cela était irréel.

Les mots de Mark avaient marqués la jeune fille, leur rythme de pas était lent, mais elle voyait le château s'approcher dangereusement. Elle hésitait encore entre fuir en courant ou rester auprès du garçon, jouer l'assurance et lui demander de la guider. Elle aperçut un banc et accéléra le pas pour s'y asseoir avec une certaine grâce. Elle desserra son étreinte sur le recueil de poésie qu'elle déposa à sa droite. Avec un geste de la main elle invita le garçon à s'asseoir sur sa gauche :

« -Vous m'accompagnerez bien encore quelques instants ? Non ? Ce serait inélégant de vous échapper, qui plus est j'aurais la certitude que vous êtes un couard. »

Elle réussit à esquisser un sourire sur ses lèvres, un large et délicat sourire. Elle était fier d'elle, malgré sa torture et sa tristesse interne (et son cœur qui palpitait plus fort à chaque secondes pour ce garçon) elle avait réussi à se dompter, à aller au-delà d'elle-même. En fait, à se transcender. Terme bien barbare, s'il en est, mais véritablement splendide. Cela remettait en jeu une partie de sa pensée, pouvait-on vraiment se transcender aussi simplement ? Elle qui avait toujours cru qu'il fallait bien plus d'effort pour le faire... Elle soupirait, un soupir de contentement et d'attente. En elle ses pensées bouillaient, comme son âme, son cœur et ses larmes se préparaient à couler. Sans un mot elle réajusta sa capuche et essuya d'ores et déjà les premières larmes qui s'échappait de ses grands yeux bleutés.

La température était charmante, le soleil brillait. Ah... Comme le monde était beau au dehors. Thaïs-Méloé s'était toujours demandé pourquoi cela n'influençait pas sur son intérieur. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était constamment obligé de chercher à comprendre plus et mieux de façon permanente. Ah... La grâce de vivre. Cela n'avait jamais touché la jeune fille. Même si elle comprenait la beauté et la tendresse de la vie. Elle ne comprenait pas pourquoi il était nécessaire de sourire pour être heureux. Nécessaire de souffrir pour vivre.
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptySam 10 Avr - 12:52

Un sourire. Un simple sourire pouvait signifier beaucoup. Et quelques fois, beaucoup trop. Il ne savait que penser de ce sourire. Etait il véritable ou était ce seulement l'initiative de la partie vélane de la jeune fille ? En réalité, ca ne l'importait que peu. C'était une belle journée et il comptait en profiter au maximum alors pourquoi ne pas le faire en compagnie d'une charmante sorcière. Sans se faire attendre, il rejoignit la licorne et s'assit à coté d'elle, un léger sourire encore aux lèvres.

"Je ne m'échapperai pas" Dit il pour répondre à Thaïs. "Mais sache que tu te lasseras vite de ma personne."

Un court silence s'imposa aux deux jeunes gens. Non loin d'être gênant, il était reposant autant qu'il fut accompagné par la douce chaleur que le soleil leur offrait. Un peu plus et l'on se serait cru en pleine été malgré les quelques nuages qui arpentaient encore le ciel bleu.

"C'est vraiment agréable... Le temps." Ajouta-t-il les yeux clos pour profiter un peu plus de cette pause. "L'hiver ce n'est pas vraiment ma saison. Tout semble mort. C'est si froid et impersonnel. Je suis comme une plante, dés lors que le printemps montre le bout de son nez, je renais."

Ce n'est qu'après avoir réfléchit, qu'il remarqua à quel point, ce qu'il venait de dire était idiot. Il se comparait volontairement à un pissenlit en outre. C'était tellement pathétique qu'il ne pu s'empêcher de rire. Par merlin, il n'arriverait jamais à tenir une discution. Si son grand-père le voyait que penserait-il.

"Excuse moi... Je suis un piètre compagnon." Dit-il tout en se redressant sur le banc pour mieux regarder la jeune sorcière.

Hj : Excuse moi, c'est court, mais promis, je me rattrape au prochain! :)
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MessageSujet: Re: Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski)   Au loin il y a des hirondelles... (PV Mark Pevski) EmptyVen 30 Juil - 18:49

Thaïs-Méloé réajustait sa capuche continuellement et dans ses yeux venait encore poindre quelques perles translucides et transparentes qui roulaient doucement sur ses joues diaphanes. Elle écoutait le jeune homme et souriait à chaque mot qu'il disait, espérant secrètement que malgré l'air chaud qui passait il ne lui demanderait par la raison pour laquelle elle gardait sa capuche serrée autour de son visage. L'espoir secret... Le secret... De toute façon l'un des plus grands qualificatifs que l'on pourrait donner pour définir la jeune fille.



La jeune fille finissait par ne plus entendre Mark, elle n'entendait sa voix que de façon déformée et navrante, à retardement elle en comprenait le sens - mais elle était plongée dans ses pensées, hésitant encore entre ne pas lâcher-prise et rester assise ou fuir ; hésitant aussi entre le séduire honnêtement ou essayer enfin d'assumer d'être une vélane. La possessivité... Toute personne cherche à posséder quelque chose, peut de gens réussissent à se déposséder de tout. Tous les prêtres moldus possèdent une Bible à eux, possèdent quelques vêtements qu'ils aiment alors même qu'ils sont les plus dépossédés, les plus dépouillés des êtres – ou au moins sont sensés l'être...

Thaïs-Méloé ferma les yeux, comme si cela lui permettait d'oublier un instant le monde, les choses qui l'entouraient. En elle l'écho des bruits d'une vague venait la frapper. Le rêve... Merveilleux apanage...



Elle se décidait enfin à répondre au garçon en ouvrant les yeux ponctuant chacune de ses phrases par un petit rire coquin et cristallin :


« Tu crois donc que tu me lasses déjà ? Ce pourrait être le cas tu sais, d'ailleurs, c'est peut-être déjà le cas, je me lasse toujours de tout, mais c'est au fond ce qu'il y a de plus humain, notre première vocation est de « s'étonner », ensuite on se lasse, on oublie, on espère, on caresse le désir que dans le lointain les réponses à nos questions existent. »

Elle arrêta enfin de rire et reprit :



« Je me compare plutôt à une falaise, une espèce de falaise de craie noire ou blanche qui attend et qui sait que l'eau viendra irrémédiablement et inlassablement la frapper avec puissance parfois et douceur d'autre fois. Je me sens comme une falaise déchiquetée sur laquelle des tas de choses s'accrochent et finissent par rester fossilisées en elle – en moi. C'est ce qui fait que je suis si émaillée... Je n'aime pas le printemps, ni l'été, ce sont des saisons que je vis avec difficulté, même si je les trouve belle, par-dessus tout j'aime l'automne et l'hiver, tout y est tellement beau et cadencé... Ah... »



Elle posa sa main sur celle du jeune homme, furtivement, sans faire exprès ou bien volontairement, elle même ne su répondre à cette question et immédiatement elle la retira pour la poser sur sa cape. Elle avait en elle la même symphonie merveilleuses et décadentes que lorsqu'elle était tombée amoureuse de cet homme étrange dans une rues de Paris, un moldu...

« Tu as aimé beaucoup de personne dans ta vie ? »

Ses yeux se refermèrent, en elle un tressaillement se fit sentir, il était temps de retirer sa capuche, dans ses yeux enfin ne coulait plus que la joie d'être assise. Elle caressa son recueil de poésie, comme on caresse un chaton que l'on aime tendrement. Thaïs-Méloé soupira, se demandant pourquoi et comment tout en elle pouvait partir si vite...
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