La Bulgarie, quel pays magnifique avec toute sa campagne, où il fait bon vivre lors des saisons de Printemps et Eté. Le vieil homme qui marchait en dans la campagne Bulgare était le vieux Kebinus Granace. A tout penser, on aurait pu croire que c'était Dumbledore qui marchait dans l'herbe. Mais, quelques points les différenciais. On ne remarquait par la grande classe qu'envoyait Dumbledore lors de ces jours de vie. Cet homme n'avait pas les lunettes de Dumbledore. Et puis, il marchait avec un bout de bois dans les mains, sa baguette magique. Granace était loin d'avoir la Baguette de Sureau.
La campagne, Granace adorait cela. De voir ce petit vent doux lui toucher le visage, comme un voile qui sent la rose, lui donnait l'impression d'être dans un monde que celui dans lequel il vivait depuis presque quatre-vingts années. Il se promenait sans dire un mot, et puis, après tout, heureusement, car on aurait pu le prendre pour un fou, et avec ces temps difficiles...
Il sorti alors de son habit un sorte de medaillon, le regarda, puis sur un "bang", il disparu de la campagne, qui elle était toujours aussi calme qu'avant.

Désormais nous étions en pleine ville, devant un grand manoir au portail en or. Ce manoir ce situait dans la ville, mais restait tout de même à l'écart de ceux qui n'avaient pas de pouvoir, les moldus.
La même personne qui se promenait en pleine campagne, Kebinus Granace, sortait alors de ce manoir, avec dans ses bras, une sorte d'animal et une tonne de dossier. Il regarda alors autour de lui, puis, sur un bruit semblable à tout à l'heure, Granace fit une nouvelle disparition.

Nous nous trouvions maintenant en plein coeur d'un grand hall, un hall presque semblable à celui du Ministère de la Magie anglais. C'était, en fait, exactement le même, à peu de choses près. Une tonne de personne marchait dans tous les sens, discutant de tout ce qui pouvait être discutable, et même ce qui ne pouvait l'être. Peut-être que dedans, il y avait la Ministre de la Magie, ou même d'autres personnes...
Dans toutes ces personnes on pouvait re-distinguer Kebinus Granace. Si nous remontions quelques mois auparavant, nous aurions pu croire qu'il allait dans son bureau du Ministère anglais.

Granace continuait son chemin, avec cette boule de poils et ses dossiers dans la main, en direction d'une sorte d'entrée. Là, il y avait un seul ascenseur, seule différence peut-être entre le Ministère Anglais et le Ministère Bulgare. Il pris donc l'ascenseur, et par un geste devenu habituel, appuya sur le bouton qui le menait au Niveau 2, c'est à dire, selon lui, le Niveau de la Justice Magique. Il se trouva alors dans un niveau qu'il ne connaissait pas. Il regarda les boutons de l'assesseur, et se rendit compte que le Niveau 1 offrait deux services, le cabinet de la ministre, et le Département de la Justice Magique. Au lieu de neuf niveaux, il y en avait quatre.
Il alla donc au niveau 1, celui qui était apparemment réservé au Département dans lequel il souhaitait se rendre.
Quand on arrivait, nous avions une petite pièce avec deux entrées possibles symbolisées par des ouvertures en arcade. Il pris la seconde, celle qui donnait sur un long couloir avec les murs en or et une moquette rouge sang. Il y avait quelques arcades qui donnait sur quelques services, et au fond plusieurs portes. Il ouvra une des portes, où une plaque en or avec absence d'écriture faisait office de décoration du milieu de la porte.

Lorsqu'il entra dans la pièce, cette dernière changea de décoration dès que le vieil homme ai mis un pieds dans le bureau. Ce dernier pris des couleurs blanches et marrons. Les murs étaient blancs, avec quelques motifs en relief en or, des plaintes en bois marron, un beau parquet. Un énorme lustre était accrochait au plafond. Un lustre en or, dont les bogies s'allumèrent à l'entrée de Granace. En face de la porte, de grandes fenêtres donnaient sur l'Atrium. De grands rideaux marrons décoraient ces dernières.
Le mobilier était en bois et or. Il y avait au centre à droite un grand bureau avec un fauteuil beige aux pieds en or. Deux sièges étaient placés devant le bureau pour les invités. Derrière ce bureau, il y avait une des trois grande fenêtre. Le mur de côté était en réalité une immense bibliothèque. Le bureau offrait déjà du travail au vieil homme, quelques parchemins, une tonne de dossier, une plume de Phénix en or, et ses lunettes dont les montures étaient elles aussi en or. Sur le côté plutôt gauche, la pièce offrait un espace détente à Granace. Deux grands canapés beiges, qui se faisaient face horizontalement. Une table basse les séparait.

Le vieil homme déposa alors la boule de poil sur un des canapés. On remarqua alors que c'était un petit chaton. Il retira son chapeau et le posa sur le porte manteau, déposa ses dossiers sur son bureau, retira sa cape, et s'installa derrière son bureau. Il pris ensuite sa plume, et commença à écrire sur l'un des parchemins que le bureau lui proposait.

Si nous étions encore devant la porte de son bureau, nous aurions pu remarquer ceci se graver sur la plaque en or qui était encore vierge lorsque Granace entra :

Ce samedi matin aurait dû être un samedi comme les autres, la préfète aurait dû aller prendre son petit déjeuné dans la Grande Salle, elle serait ensuite remonté dans sa salle commune récupérer dans parchemins vierges et ses livres de cours pour aller finir ses devoirs en cours à l'extérieur à l'ombre d'un arbre aux abords de la forêt. Sa journée se serait clôturée probablement par encore une altercation avec n'importe quel élève ayant essayé de lui tenir tête et la phœnix aurait de nouveau fait un tour dans le bureau du directeur de l'institut...

Sauf que aujourd'hui Eca allait devoir quitter tôt Durmstrang pour se rendre au ministère de la magie Bulgare, depuis l'arrestation de ses parents et leur enfermement, elle était dans l'obligation de s'y rendre une fois tous les deux mois pour avoir un entretient avec le directeur de la justice. Ces cloportes avaient apparemment peur que la jeune fille puisse avoir rejoint les rangs des mangemorts, cette idée ne l'avait pourtant jamais effleuré, trop dégoutée par les évènements que cette organisation avait amené dans sa vie. Le meurtre de son frère. L'arrestation et condamnation de ses parents dont elle n'avait plus eut aucune nouvelle depuis, ils étaient même peut être morts. Sa surveillance accrue par ses incapables du ministère.

Ecatherina n'espérait qu'une seule chose à chaque fois qu'elle entrait dans ce bureau, sortir son ébène de la poche de sa cape et la pointer droit sur le cœur de l'homme en face d'elle, monter ensuite dans le bureau de la personne l'ayant interrogé des années plus tôt et faire de même à une exception près. Cet homme là, lui souffrirait et ce pendant des heures, de manière à ce qu'il endure ce qu'elle a enduré. Elle ne le tuerait pas non, il vivrait ensuite comme la phœnix a vécu, sans cesse dans la douleur du souvenir, hanté jusqu'à la fin de sa vie...

Tout en soupirant l'étudiante mit sa cape noire sur ses épaules et traversa tout l'institut, elle prit ensuite le train qui la mena en ville, elle marcha lentement de la gare jusque devant l'imposant bâtiment qu'était le ministère. Nouveau soupir. Eca rentra dans le ministère et fut directement noyé dans le flot de sorciers se pressant comme à leur habitude dans l'atrium. Elle détesté sûrement cet endroit autant que la salle d'interrogatoire, sentir tous ces gens autour d'elle collés, l'oppressait. C'est en courant presque et jouant des coudes qu'elle finit par atteindre l'unique ascenseur du lieu, avant que les portes ne se referment, la jeune fille se jeta à l'intérieur. En tendant le bras elle appuya sur le bouton du premier étage. Comprimé contre les autres utilisateurs, elle batailla avec sa cape mais finit par s'en débarrasser, elle la plia en vitesse et la tin à bout de bras, dévoilant ainsi son baggy et son t-shirt rayé laissant apparaître une partie de son ventre ce qui lui valu des regards désapprobateurs, elle n'y fit nullement attention et lorsqu'elle entendit la sonnerie discrète annonçant l'arrivée au premier étage, elle sortit. Personne d'autre qu'elle n'était descendu.

La polonaise parcourut le long couloir jusqu'à la dernière porte et atteignit le bureau du directeur du département, elle frappa un léger coup à la porte et rentra comme à son habitude, elle ne regarda même pas l'homme assit à son bureau. Erreur. Si la jeune fille l'avait fait, elle se serait alors aperçu que ce n'était pas la personne qu'elle s'attendait à voir assise derrière ce bureau.

Ecatherina prit la parole les yeux en l'air fixés sur le plafond et en se balançant sur sa chaise.

« Ecatherina K. Sokolowski comme tous les deux mois, pour vos stupides questions, économisons notre temps et notre salive, non je ne l'ai toujours pas rejoins même si des fois je rêverais de le faire pour vous écrabouiller mais je me retiens... Voilà c'est bon, maintenant on peut retourner chacun à nos occupations ou vous voulez encore que je me déshabille comme la dernière fois pour vérifier que je n'ai la marque nulle part ? »

Pour une première journée au sein du Ministère de la Magie, Kebinus Granace, nouveau directeur du Département de la Justice Magique trouvait son travail encore mieux que lorsqu'il avait ce même poste en Angleterre.

Il était arrivé assez tôt au Ministère de la Magie, celui de Bulgarie, et avais pu découvrir son nouveau bureau, qui lui offrait, il fallait l'avouer, un peu plus de place que celui qu'il avait en Angleterre.
Il avait apporté les tout premiers dossiers, c'est à dire un qui concernait quelques procès et un autre qui concernait ses employés, les employés du département qu'il dirigeait. Sur son bureau l'attendait deux choses, un autre dossier, qu'il ne pris pas le temps de regarder l'intitulé, et une lettre venant apparemment de la Ministre de la Magie. Plus faire court, elle l'avait pas perdu de temps.

Il s'installa donc derrière son bureau, après avoir préparer son attirail (lunettes et plume), il ouvrit le lettre. Cette dernière lui informait qu'il allait avoir une réunion dans la soirée, dans une des salles du conseil,se trouvant apparemment au Sous-sol. Il savait déjà ce qu'il allait faire ce soir. Il regarda autour de lui, et constata que sa robe de sorcier qu'il devait mettre lors ds procès qu'il présiderait à compter de ce jour, ainsi que lors des Réunions du Magenmagot. Très semblable à celle du Ministère anglais, c'était une longue robe rouge, avec un collier en or, et un chapeau carré de même couleur.
Il avait donc pour cette matinée, une réunion avec les employés du Département de la Justice magique, il prendrait ensuite le temps d'aller voir la Ministre, il irait déjeuner, s'attarderais à quelque paperasse pour son manoir, puis irait présider deux procès, et ensuite, il irait à cette réunion urgente le soir.
Afin de préparer cette réunion avec les employés, il ouvra le dossier qui correspondait aux informations nécessaires sur ces employés, il commença donc à lire ce dossier pendant que son petit chat dormait paisiblement sur un des grand canapés.

C'est alors qu'on toqua à la porte, d'une force assez légère, et la personne entra alors. C'était une jeune fille blonde, qui aboya presque sur Granace, d'une vitesse presque incompréhensible, pour tout dire, heureusement que Granace avait déjà enseignait et fait passer des examens, sinon, il n'aurait pas eu le temps de comprendre un seul des mots.
Il entendit alors que cette fille se nommait Ecatherina K.Sokolowski, ce nom lui disait quelque chose. D'un oeil discret, il tenta de regarder le dossier qui était déjà sur son bureau. Il portait son nom. Avec ce qu'ajouta la jeune fille, il compris que cette fille était soupçonnée d'être Mangemorte.

- Alors, si vous voulez m'écrabouiller, je me lève, on verra ensuite si ma taille vous permet de m'écrabouiller, chère demoiselle ! rétorqua Granace d'une voix forte.

Il avait mis les choses au clair, ici nous étions dans son bureau, non pas dans un ring de box, inutile d'user des menaces envers une personne aussi importante que Granace...

- Ensuite, si vous voulez bien, je vais vous demander de vous assoir immédiatement derrière ce bureau et m'expliquer pourquoi cette venue en trombe et IRRESPECTUEUSE dans mon bureau !

Il n'avait aucunement crier, mais sa voix et surtout ses yeux avaient du faire comprendre à la jeune fille qu'ici ce n'était pas elle qui commandait, et qu'elle avait intérêt de s'assoir à moins qu'il n'appelle les services de sécurité du Ministère.

Interloquée par ce drôle d'accent qu'elle ne reconnaissait pas à l'ancien directeur du département de la justice magique, Ecatherina baissa la tête vers le vieux sorcier barbu et releva un sourcil, l'air impassible, comme si le sorcier ne lui avait absolument rien dit. Et ajoute d'une voix ironique :

« Tien ils ont enfin viré l'autre incompétent, pas trop tôt... Je suis déjà assise au cas où vous ne l'auriez pas remarqué... Et sérieusement, pas la peine de prendre ce ton là avec moi, vous n'y gagnerez rien. Vous êtes comme eux de toute manière puisque vous travaillez sous leurs ordres, et votre accent anglais ou celui de la ministre n'y changera rien. »

Elle laissa aller son regard sur le vieil homme en face d'elle, difficile de déceler quoique ce soit derrière cet amas de poils et des cheveux. Jamais elle n'avait aimé les gens avec des barbes, et ce sans trop vraiment savoir pourquoi. Peu importait après tout, qu'allait-il changer au présent de la jeune fille ? Rien, alors pourquoi devrait-elle lui montrer du respect. Ils ne le méritaient pas, tous autant qu'ils l'étaient. Elle aurait voulu tous les voir périr dans d'atroces souffrances, et surtout, que ces souffrances soient les plus longues possibles avant qu'ils puissent enfin respirer en rendant l'âme. Ce n'était pas de la haine qu'elle ressentait, non. C'était cent fois, mille fois pire que cela. Ça en devenait même innommable et inimaginable.

Sans laisser le temps à l'autre de répondre et continua.

« Bon inutile de vous faire perdre votre temps, vous avez surement d'autres choses à faire et moi aussi, signez tout simplement ce fichu papier et qu'on en parle plus jusqu'à dans deux mois, vos convocations me fatigue, de toute façon si je finissais mangemorte, je pense que le ministère le saurait assez tôt, c'est contre lui que je me retournerais en premier. Ne vous faites pas d'illusions sur ça. - elle laissa échapper un petit rire- Mais j'y pense, vos jours vous sont comptés dans ce département, raison de plus pour expédier ça au plus vite... »

Ecatherina poussa un nouveau soupire de lassitude. Elle en avait plus qu'assez de devoir rendre des comptes aux autorités. Certes, les agissements de ses parents lui avaient ôté une partie de son enfance, mais la Phoenix était persuadé que si les Sokolowski avaient agi de la sorte, ils avaient forcément une bonne raison de le faire. Ils n'avaient pas pu tuer tout ces gens sans aucune raison valable. Non, c'était tout simplement impossible jamais des personnes comme eux n'auraient pu le faire !

Elle secoua la tête légèrement comme pour faire partir cette idée. La jeune fille reposa ensuite ses yeux sur la petite plaque en or posée sur le bureau du directeur, elle pu y lire « Kebinus Granace. Directeur du département de la Justice Magique ». Un autre sourire naquis sur ses lèvres. Les comptes de la Bulgarie étaient déficitaires mais ils trouvaient tout de même de quoi faire faire des plaques en or à leur directeur. Tsssss. C'était vraiment du grand n'importe quoi, ne devrait-il pas plutôt se concentrer sur la reconstruction du pays plutôt que de faire de telles dépenses inutiles...

De toute façon, dans peu de temps, l'ensemble du gouvernement sauterait, et si Phantomhive voulait être de nouveau élue, elle devait construire un programme en béton, sinon elle n'aurait pas la voix de la jeune fille. De toute façon Ecatherina n'était même pas sure de vouloir prendre part à la vie politique du pays, même si elle avait l'âge de voter, qui plus est, ils avaient avancé l'âge légal de vote. C'était une chose absolument incompréhensible, comme si des jeunes de 15 ans pouvaient bien comprendre quelque chose ou ne serait-ce que s'intéresser aux affaires politiques de la Bulgarie... Foutaise.

Fin du Rp, je change de poste demain.